Il a son monde à lui. Tantôt direct, tantôt subtil, il dégage un aura indéfinissable que seuls ses vrais fans comprennent ! Sa voix gutturale incite les jeunes adolescentes à sortir de leurs chambres, et suscite les libertines à verser davantage dans le plaisir raffiné. Naej est tout simplement sexy. Le bien-aimé de la Lady Boss a toujours bénéficié de la fidélité de ses convaincus. Les trois chansons fraîchement sorties « Billet d’entrée », « Ah Bon ! » ainsi que « Andefimandriko » transportent ceux-ci dans un monde « sans craintes et plein de gaieté ». Le jeune homme a un style assez particulier. Apprendre à transposer son vocal dans diverses sonorités garantit le succès de nos jours. Naej le sait pertinemment. D’ailleurs, son aventure dans le monde du hip hop, son admiration incontestable de la musique africaine lui ont permis de dresser son originalité. Dorénavant, il brandit au plus haut la couleur nationale en exposant dans la région du Sud-Ouest de l’Océan Indien, la musique urbaine malgache. En outre, l’artiste vogue dans le dancehall, l’afro pop, l’afrobeat, les tempos du moment. Evidemment, ces courants musicaux sont de temps à autre composés, mixés avec une qualité sonore « gasy-gasy ». Ces vidéos sont autant constituées de marques distinctives. À commencer par « Billet d’entrée » par exemple, l’interprète s’habille comme les Africains dans les années 1970. Dans « Ah bon ! », il porte des vêtements street wear, une casquette à la visière large, des lunettes fumées à monture blanche, comme Lil’ Jon ; tandis que l’environnement change de couleur lors du tournage du clip « Andefomandriko ». L’action se passe à la campagne, entre les murs d’un trano gasy. Bref, Naej évite la manie atteignant certains artistes de sa génération, la monotonie. Il donne une vivacité à ses œuvres. Au reste, les auditeurs aperçoivent des touches de sa dulcinée Tence Mena. Derrière un artiste, il y a toujours une… artisane.
Iss Heridiny
