
Ils se sentent profondément Malgaches et partagent les souffrances et les problèmes des habitants de la Grande Ile. C’est donc tout à fait normal qu’ils ont participé à l’élan de solidarité qui s’est déclenché après les catastrophes naturelles de ces derniers temps.
Ils sont d’origine indienne, mais ils sont Malgaches car Madagascar est la terre où ils vivent. Ils sont donc parfaitement intégrés dans la société malgache et partagent les joies et les peines, les bonheurs et les malheurs de nos compatriotes. Deux de leurs associations, l’AZOI (l’Amicale des Zanatany d’origine indienne) et le CIMA (Cercle Inde Madagascar), font régulièrement des actions humanitaires pour venir en aide aux défavorisés. Après les récentes inondations, leurs membres sont descendus sur le terrain et ont procédé à des distributions de dons aux sinistrés. Les jeunes de JCI Vohitr’Iarivo se sont joints à eux à cette occasion.
L’AZOI regroupe les cinq communautés indiennes « zanatany » (Khoja, Hindou, Ismaëlienne, Bhora et Surti) installées à Madagascar depuis quatre générations.
Le CIMA, quant à lui, contribue au rapprochement des peuples de l’Inde et de Madagascar, en participant à diverses activités à caractère culturel, social, humanitaire mais également dans le domaine de la santé et de l’éducation.
50 millions d’ariary de donations ce jour. Le 07 février dernier, les deux Associations s’étaient réunies pour venir en aide aux habitants du district d’Alasora, en leur offrant 7,5 tonnes de riz, de pâtes et de biscuits. Le même jour, elles ont participé au téléthon en faveur des sinistrés du Sud, en donnant à titre symbolique 480 litres d’huile et 2400 boîtes de lait concentré. Le samedi 14 mars, elles étaient dans la commune rurale de Soavina où quatre camions de produits de première nécessité ont été acheminés. La distribution s’est faite en présence de l’ambassadeur de l’Inde et de nombreuses autres personnalités. Le dimanche 15 mars, 568 familles (près de 3.000 personnes) ont reçu du riz, des haricots secs et des bougies. Une couverture a été offerte aux plus fragiles.
Ces actions ne sont que le début des œuvres caritatives de l’AZOI et du CIMA. Elles auront lieu aussi souvent tant que le besoin se fera sentir pour soulager la détresse des personnes défavorisées.
Nary RAVONJY