Musicien sans égal, parolier hors pair, il est la fierté d’Ambanja sa ville natale et son pays Madagascar. Ses tubes sont restés jeunes… comme lui! Plusieurs jeunes étoiles l’ont pris comme modèles, l’ont presque imité. Mais, Baba Jean David est unique.
Le dimanche 16 juin dernier était un moment propice pour le chanteur de sortir le clip d’une chanson qui a été enregistrée il y a plus de 10 ans, Maman’i Eddie. Ce n’est pas parce qu’il n’avait pas les moyens, non! Il s’agit de revivifier, d’une part le souvenir des nostalgiques. Il aurait choisi un autre morceau de son album d’antan. Seulement, il trouve que ce titre a touché le grand public. Dès que Maman’i Eddie a été officiellement publié, des larmes ont coulé, les souvenirs défilaient dans la tête. Babaïque a marqué l’esprit des usagers de facebook. Alors, en l’espace de 24 heures, l’œuvre fait réagir plus de 10 000 personnes et relayée par 600 aficionados. Même ses amis artistes l’ont applaudi.
La vidéo musicale n’était pas lourdement décorée. Pourtant, la réalisation transmet un « signal fort ». En fait, la scénario illustre l’amour d’une mère travaillant dur pour le bien de ses enfants. « Tu as excercé divers métier afin que tu puisse m’elevé… J’ai entendu tes cris de gémissement quand j’étais encore étudiant », chante l’artiste dans ses couplets. Sous un autre angle, la reproduction du péan recadre quelque part la nouvelle generation, qui, d’ailleurs, est convaincue que la musique doit apporter sa pierre à l’edifice d’une société dépravée, car Maman’i Eddie évoque le respect de l’ascendant, la reconnaissance d’un fils envers sa maman… La mélodie dansante n’est qu’une réacréation de l’âme. Toutefois, cet esprit a besoin de se nourir. Et c’est ce que Babaïque a toujours opéré. Donc, il n’y a pas de quoi s’étonner si ce virtuose remplit les salles de concerts et les pistes de cabaret.
En somme, le monstre sacré du blues-gasy de Sambirano fait l’unanimité. Ses musiques emoustillent, captivent diverses catégories d’âge…
Iss Heridiny
