Babou Golden ou VANMALI Naren Kumar de son vrai nom, a vu le jour dans la capitale de l’Ankarabe le 29 octobre 1957. De Père hindou et de mère indienne bora née à Nosy-Be, le chanteur se qualifie de malgache. « Même si je suis d’origine Indienne, je suis né à Ambilobe et je me considère entièrement comme un Malgache. Je suis fier de l’être! » confirme Babou.
Vie personnelle. « J’ai hérité le travail de bijoutier de mon père ». En effet, le père étant bijoutier s’est installé à Ambilobe. Outre le métier de bijoutier, Babou est propriétaire d’un restaurant, d’un bar et de la boîte de nuit « Golden ». Marié à une malgache, le chanteur est père de 6 enfants.
« Ma mère est morte en 1965 quand j’avais 8 ans et notre maison fut cambriolée pendant son enterrement » confie-t-il. L’intérêt et la passion de Babou pour la musique sont né de cette tragédie. Il a commencé alors à écrire et composer à l’âge de 14 ans. « Maman, ô ma mère » une de ses chansons en est le fruit. 1ère chanson qu’il a composée en mémoire de sa mère. Babou a intégré Safari Group, composé essentiellement de jeunes malgaches, en 1978.
Son expérience de scène a débuté cette année par des participations à des podiums organisés pour les fêtes de l’indépendance et concours de chants. Il a ensuite eu une autre bande, les Atlas Group, quelques années après. « J’ai été le chanteur de notre groupe et c’est ce qui a confirmé ma passion ! ». Le « Ity hirako ity » de Thierra Bruno est la première chanson que Babou a interprétée sur scène. « D’ailleurs j’ai repris ce tube dans mon 1er album en version rock » confie le chanteur. Il a aussi repris « Aleo manadino » de Jean Louis Rajerison (un ami chanteur originaire d’Ambilobe) en 2011.
« Je n’envisage pas une carrière musicale ». « J’anime de temps en temps les soirées dominicales dans mon restaurant ». Pour ce chanteur indo-malgache, la musique est avant tout une distraction. Il ne compte pas être un chanteur professionnel. Babou Golden veut avant tout faire passer des messages et partager ce qu’il ressent. Babou est un grand sentimental et ses chansons en témoignent. « Je suis un Chanteur de charme » affirme-t-il avec conviction. Etant fan de Charles Aznavour, Michel Sardou et consorts. Le rythme slow fait partie de ses favoris. On constate dans ses compositions les traces de ces variétés françaises qu’il aime tant.
Le chanteur est d’origine indienne mais il compose en malgache. A lui d’avancer : « J’ai une trentaine de chansons et toutes sont en malgache, essentiellement en Antakarana mais aussi en Merina ! » Babou n’a qu’une composition en langue indienne et n’envisage pas jusqu’ici d’en faire une autre. C’est un « karana » bien intégré dans la société Antakarana malgré le fait qu’il soit toujours considéré par certaines personnes comme un étranger, raison pour laquelle il écrit en malgache.
Album en vue. Son premier album audio « Amin’ity fiaiñako ity » remonte en 2011. Suivi de la sortie d’une version vidéo en 2012 avec le clip « Maman, ô ma mère » qui a comme figurants sa femme illustrant l’amour d’une mère (sa défunte mère) pour ses enfants. « Un nouvel album est en gestation et sortira, si Dieu le veut, vers la fin de cette année ! » réponse que Babou Golden a donnée concernant la sortie d’un nouvel album. Avec le titre « Maman’i Zaina » cet album présentera des compositions beaucoup plus rythmées que d’habitude confirme le chanteur. Comme toutes les chansons du 1er album, ce deuxième reflétera les réalités quotidiennes.
José stagiaire
LEVA André José
