La première session du Bac ayant été émaillée de fuites de sujet, la tenue d’une « session exceptionnelle » destinée à donner « une seconde chance » à tous les candidats recalés, a été annoncée par le président de la République le 6 octobre 2019.
Bac Covid-19
Le locataire d’Iavoloha a parlé du même …sujet le 12 juillet dernier pour faire savoir cette fois-ci que les épreuves du Bac 2020 débuteront le 5 octobre. Les candidats ont donc ou n’ont plus (c’est selon) que 2 mois pour boucler le programme et/ou faire les révisions. Confinés depuis 4 mois. Soit durant plus d’un trimestre qui est difficile voire impossible à rattraper. Se pose alors la question de l’opportunité ou pas d’un programme limitatif pour le Bac qui est tout aussi « exceptionnel » cette année. Le Bac 2020 pourrait être estampillé Covid-19. Avec ce que cela suppose de (con)notation péjorative par rapport à la valeur du diplôme censé ouvrir les portes de l’Enseignement supérieur quoique le Bac ne constitue plus un « sésame ouvre-toi » à cause du « numerus clausus » au niveau des différentes filières des universités. Publiques aussi bien que privées. Le Bac Covid-19 malgache risque d’avoir du mal à être reconnu par des grandes écoles et universités étrangères. C’est à l’image du Bac 2020 en France qui a été « conçu dans un esprit de bienveillance vis-à-vis des candidats » en raison de la pandémie de Coronavirus qui a entraîné la fermeture des lycées et collèges. Pour l’obtention ou pas du Bac, seules les notes des premier et second trimestres avant le confinement ont été prises en compte. Les livrets scolaires pouvaient aussi valoriser l’implication ou les progrès des élèves. Les moyennes annuelles étaient arrondies à l’unité supérieure. Les jurys avaient même la possibilité de revaloriser la moyenne annuelle d’un candidat sur la base d’éléments statistiques des lycées sur les 3 dernières années. Un modèle de Bac français 2020 que les responsables de l’Enseignement à Madagascar n’ont pas cru bon de… copier.
R.O