
Les résultats du baccalauréat technique sont à l’opposé de ceux de la série générale. Une hausse générale du taux de réussite a été observée.
Objectif atteint pour le ministère de l’Emploi, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle quant aux résultats du baccalauréat de cette année. Des hausses significatives du taux de réussite (tous secteurs confondus) ont, en effet, été enregistrées auprès des directions régionales de l’emploi des vingt-deux régions. 4460 sur les 7040 inscrits dans tout le territoire national ont obtenu leur diplôme. Soit un taux de réussite de 63,35%. Pour la direction régionale de l’emploi de la région Amoron’i Mania par exemple, un taux de réussite général de 70,73% cette année. Tandis que celui de l’année dernière n’a été que de 42,67%. « Un écart considérable et significative en terme de niveau des candidats » selon les dires de la ministre Lydia Toto lors d’un entretien hier à Ampefiloha. Profitant de l’occasion, cette dernière d’avancer « les efforts entrepris dans le cadre de l’amélioration du système éducatif dans le domaine de l’enseignement technique ont été récompensés ».
Pédagogie. Par ailleurs, les actions menées par le ministère de l’Emploi dans le but d’améliorer la qualité l’enseignement s’évaluent à deux niveaux. Le premier correspond à une initiative de leadership consistant à « encourager une implication des enseignants dans leurs rôles mais également dans les rôles, les fonctions et objectifs du ministère ». Tandis que le second s’est plus axé sur une attention particulière à la pédagogie. La ministre Toto Lydia d’expliquer que « la problématique de la réussite de l’enseignement réside surtout dans la capacité des enseignants à transmettre leurs savoir et connaissance. Nos enseignants étant compétents du point de vue technique, il fallait donc les aider, via un renforcement de leurs capacités en pédagogie, de façon à ce qu’ils puissent donner le meilleur d’eux-mêmes dans le transfert de ces compétences ». Une mission accomplie grâce à une vingtaine de formateurs qui se sont relayés pour donner aux enseignants des vingt-deux régions les outils nécessaires au bon partage de connaissance.
José Belalahy