La Banque africaine de développement (BAD) fait partie des principaux partenaires financiers de l’Etat Malagasy, pour cette 4e République. Le directeur régional de la Banque a été reçu hier par le ministre des Travaux Publics, Roland Ratsiraka.
La deuxième étape pour la réhabilitation de la RN9 pourra se faire, grâce à un appui attendu de la BAD, dans le cadre de la Stratégie pays intérimaire 2014-2016. Reçu hier par le ministre Roland Ratsiraka, le directeur régional de la Banque, Mariène Kanga a annoncé la volonté de cette institution d’appuyer le projet de réhabilitation de la RN9, et même des autres routes dans la Grande-île. En effet, une somme de 45 millions USD a déjà été allouée pour la réhabilitation de cette route nationale. Grâce à un autre financement de 69 millions USD de la BAD, une autre étape pourra être franchie. Cette deuxième étape concerne la réhabilitation de 100km de route entre Analamisampy et Dabaraha.
Vital. Le ministre des Travaux publics a profité de la visite de la délégation de la BAD pour présenter son optique. « Des imperfections sur les actions précédentes doivent être corrigées. En effet, les routes dans les zones à fortes activités économiques devaient être réhabilitées et entretenues. Cela concerne les zones de production de riz ou d’autres produits agricoles, les zones à destination touristique, etc. De plus les bailleurs doivent savoir que les routes sont vitales pour un pays comme Madagascar. Des routes en bon état permettent la réduction de l’insécurité, l’essor de l’économie, la création d’emplois, l’amélioration de la santé et de l’éducation », a soutenu le ministre Roland Ratsiraka.
Solutions. Outre l’octroi et la promesse de financements, la BAD a également noté qu’elle appuiera l’organisation du Congrès national des routes qui se tiendra à Antananarivo en novembre prochain. A noter que tous les maires des Communes de la Grande Ile participeront à cette rencontre. Ils seront sensibilisés et formés sur les procédures, la recherche de financements et les solutions pour réhabiliter les routes communales, sans attendre l’aide du ministère ou de l’Etat central.
Antsa R.
