
Le badminton est l’une des disciplines où les Malgaches ne sont pas assez performants. Le stage de formation de quatre mois en Chine est arrivé au moment opportun surtout à la veille des échéances internationales majeures.
Il est l’un des badistes ayant participé au stage de formation en Chine. Julio Kenman Randriamalala est sociétaire du club Baobad et croit en l’avenir de cette discipline pour la Grande Ile. « On a beaucoup appris en Chine. C’était un vrai stage sous l’égide des experts de renom de la discipline. Au-delà des compétences techniques acquises, on a découvert un nouveau pays, de nouvelles cultures et de nouveaux amis » a expliqué le jeune badiste. Et lui de continuer : « On reconnaît qu’en quatre mois, on ne peut pas devenir une superstar. On a amélioré notre technique, on a appris de nouvelles tactiques ». Pendant 120 jours, il a suivi une formation intensive suivie de compétition-test.
Suivi. Comme au pays, un des problèmes du sport est le manque de suivi et d’accompagnement. « Mon parcours ne fait que commencer et la route s’annonce encore très longue. Nous remercions le ministère de la Jeunesse et des Sports et l’Ambassade de Chine de nous avoir donné cette opportunuité. Nous demandons la poursuite de la formation au pays, mais, surtout, faciliter l’accessibilité des Gymnases et autres sites pour les entraînements » a-t-il ajouté. Les échéances internationales à venir qui attendent les athlètes malgaches sont les Jeux des Iles de l’Océan Indien (JIOI) à l’Ile Maurice en 2019 et les Championnats d’Afrique. Face aux redoutables Mauriciens, les Malgaches devront redoubler d’efforts surtout qu’ils évolueront à domicile. « En sport, rien n’est impossible, mais, il faut une bonne préparation, car il n’y a pas de miracle. Pour poursuivre sur cette lancée, nous espérons la reprise de la préparation et de l’entraînement pour que les acquis en Chine ne seront pas vains » a-t-il conclu.
T.H