
Pour le secteur eau, l’Union européenne avait accordé pour les pays d’Afrique Caraïbes et Pacifique (ACP) pas moins de 600 millions d’euros en 2004. Sur cette enveloppe, Madagascar n’a reçu qu’un peu plus de 7 millions d’euros, soit un pourcentage de 1,4%. Une bien faible performance par rapport à certains pays africains comme l’Ouganda qui avait décroché plus de 35 millions d’euros, la Tanzanie pour 34 millions d’euros, ou encore l’Ethiopie qui est un champion en la matière, avec plus de 57 millions d’euros, soit 10% du total. Cette faible capacité d’absorption des crédits trouve son origine dans la non-maîtrise par les techniciens et autorités malgaches des procédures de demande et de déblocage des crédits octroyés par l’Union européenne.
Expert. Plus particulièrement pour les crédits intra-ACP qui se chiffrent pour la période 2014-2020 à 3,590 milliards d’euros. Une opportunité à saisir en somme pour Madagascar. Encore faut-il que nos techniciens fassent preuve de compétences pour en avoir le maximum. Et c’est justement dans cette perspective que le gouvernement a décidé de faire appel à un expert du Secrétariat Général de l’ACP pour assurer un atelier de renforcement de capacité sur les procédures contractuelles et financières du Fonds Européen du Développement et les conditions d’accès aux ressources du programme intra ACP. Assuré par Josiane Leong, une malgache fonctionnaire international du Secrétariat Général de l’ACP, cet atelier qui se déroule jusqu’à ce jour à la Chambre commerce et d’industrie d’Antananarivo est destiné aux techniciens de différents ministères techniques.
R.Edmond.