Après avoir subi un épisode particulièrement rude du délestage, la Capitale et les environs n’ont connu que quelques jours de répit puisque les coupures tournantes de l’électricité ont à nouveau été de retour, hier.
Prévu de prendre fin vendredi dernier, d’après les déclarations des responsables au sein de la société nationale d’électricité et d’eau JIRAMA, le délestage tournant n’a connu que quelques jours de « pause », pour reprendre à nouveau, hier, sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Cette fois, la JIRAMA évoque, sans entrer dans les détails, un dysfonctionnement au niveau de la centrale hydroélectrique d’Andekaleka, à l’origine d’un gap de production électrique, et par conséquent, un déficit au niveau de la fourniture en électricité sur le RIA.
Programme
La Jirama a porté, hier, à la connaissance du public, un (nouveau) programme des coupures tournantes d’une durée de trois heures. Plus d’une centaine de quartiers sont concernés, pour la seule journée d’hier. Le délestage touche ainsi une zone étendue du Grand Tana dans la mesure où l’axe Nord, dans l’Avaradrano, ainsi que la partie menant vers l’axe RN4, jusqu’à Anosiala et ses environs immédiats, mais également l’axe Sud, dans l’Atsimondrano, voire au-delà, et bien entendu, les zones centrales d’Antananarivo, sont touchés par les coupures.
L’eau aussi !
Les coupures d’électricité ont également des répercussions sur l’alimentation en eau des installations des usagers en raison des surpresseurs de la Jirama, fonctionnant à l’énergie électrique, et qui se retrouvent privés de courant durant les heures de coupure. Les usagers, de leur côté, constatent que les horaires indiqués sur le programme diffusé par la Jirama ne correspondent pas aux réalités du terrain. En d’autres termes, les coupures surviennent à des heures largement en dehors des horaires indiqués dans le programme porté à la connaissance du public. Difficile, de ce fait, pour les ménages de s’organiser et de réajuster les activités au quotidien en fonction des heures de coupures d’électricité. Il en est de même pour les professionnels, qui doivent subir quelques heures d’inactivité forcée. Aucune indication quant à la durée de ce nouvel épisode de délestage tournant, n’a été fournie par la JIRAMA.
Hanitra R.
avec la rbaisse de la pluviometrie dû au changement climatique, s’obstiner à construire des centrales hydroélectriques ne semble pas une vision à moyen terme cohérente.
Mais la Jirama n’est pas à une contradiction près et encore moins du régime actuel!
La continuité d années en année et encore pour plusieurs années coupure jirama
Courage à tous..
Le dj n’a pas promis que plus jamais on aura du délestage ?
Une promesse non tenue de plus ou de moins finalement…
Un jour: d’ici peu fini les délestages ! Le lendemain : les délestages reprendront !!
Et le gens doivent se débrouiller encore avec les bougies en ce 2023 !!!
Il est urgent d’abord que ces tonnes d’eau que nous recevons chaque saison de pluie soient récupérées et servent à fertiliser nos terres dégarnies et peut être nous arriverons déjà à manger à notre faim!
Ces « coupures sauvages » au bon vouloir de ce tas d’incompétents qui survivent et feniantent dans cette boîte manipuler par le gouvernements , ne sont que des amas de vol de bien public amassé par ces racketteurs afin de régler leurs campagne électorales .!