- Publicité SW45 -
jeudi, décembre 26, 2024
- Publicité -
AccueilCultureBal manjôfo : LeJim 415, mention honorable avec félicitations du jury

Bal manjôfo : LeJim 415, mention honorable avec félicitations du jury

Désormais docteur en ethnomusicologie.

C’est la première thèse de doctorat en ethnomusicologie soutenue à Madagascar, dirigée par Victor Randrianary. L’impétrant a obtenu la mention honorable avec félicitations du jury. Jimmy Rakotonavory, alias LeJim 415, est désormais docteur en ethnomusicologie.

« Harmonie constructive Tsimihety à travers le bal manjôfo », tel est son sujet. « C’est un moyen financier pour financer la construction des infrastructures dans les villages tsimihety. Les intendants locaux organisent des concerts, les recettes sont directement reversées à la construction des écoles et des hôpitaux », a-t-il fait savoir. Par ailleurs, le bal manjôfo est un passage obligé des artistes de la région Sofia. C’est également un tremplin pour les chanteurs et musiciens, une occasion pour ceux-ci d’exposer leur talent.

Né d’une famille de musiciens, LeJim 415 a une longue tradition musicale. Ayant souvent effectué des vacances au fin fond de la campagne, il s’inspire des évènements organisés par les villageois. « Mes musiciens et moi avons visité les villages les plus éloignés. Nous avons déjà été invités dans les bals manjôfo. Cela m’a interpellé; d’ailleurs, depuis mon jeune âge, j’ai souvent assisté à ce genre de concert. Et voilà, j’en parle dans ma thèse. Je l’ai achevée mais je continue mes recherches. Le doctorat n’est pas une finalité en soi », a-t-il ajouté. Chanteur très connu dans la région Sofia, l’artiste ne compte également pas jeter son kabosy.

L’artiste continuera de chanter.

La région Sofia regorge de richesses, et foisonne aussi de talents. La variété sonore et la tradition occupent une place importante dans cette contrée. Elles reflètent un fait historique essentiel qui est le déplacement massif des Tsimihety dans certains villages comme Befandriana, Mandritsara, Antsakabary ou encore dans les bourgs comme Antsohihy. L’antosy, le sigôma sont les rythmes les plus pratiqués entre la fin des années 1950 et 1980. Principalement basés sur les faits sociaux et la vie quotidienne des nomades Tsimihety dans les années 1940, ces genres musicaux sont nés dans le centre nord de la Grande île et deviennent au fil du temps un emblème de la région Sofia.

Iss Heridiny

- Publicité -
Suivez nous
401,973FansJ'aime
9,563SuiveursSuivre
1,463AbonnésS'abonner
Articles qui pourraient vous intéresser

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici