
Petit revirement dans le registre de Dian-Hay. Si elle s’est fait connaître avec le style tropical-afro teinté de zouk, la chanteuse dévoile une toute autre facette dans « Baneny ». Exit le slow et le rythme langoureux et place au « mangaliba », et de la bonne s’il vous plaît. C’est de la bonne musique du terroir de la région Sud-Est que Dian-Hay se pare pour faire danser ses inconditionnels. A mi-chemin entre du Hazolahy et du Rabaza, Baneny représente une culture musicale traditionnelle des plus appréciées dans la Grande île. Une surprise des plus agréables si l’on se réfère aux chansons habituelles de cette native de Taolagnaro.
Si Dian-Hay s’est surtout fait connaître avec ses chansons d’amour à n’en plus finir, elle cache une féministe qui s’est finalement dévoilée. Car « Baneny » brosse le portrait d’une femme forte au caractère bien trempé. Une femme indépendante qui n’attend pas forcément le sexe fort pour réussir ce qu’elle entreprend. Par ailleurs, c’est pour cette raison qu’elle fait tourner la tête à tous ces mâles qui essaient tant bien que mal de la conquérir.
Le clip met en avant la beauté de la région Sud-Est de Madagascar, autant la danse, le rythme et les habits arborés avec fierté et dans toute leur splendeur par l’interprète de « Za efa manambady ». Récoltant quelques 21 mille vues sur les réseaux sociaux en deux jours, « Baneny » est sûr de faire danser les avides de rythme.
Zo toniaina