Le président du Groupe de la BAD (Banque Africaine de Développement) a enregistré de grands succès durant son premier mandat à la tête de la première institution financière en Afrique. Avec ses cinq priorités communément appelées High-5, il a réalisé un grand pas en avant dans la transformation de l’Afrique. Aujourd’hui, à la fin de son mandat, ce président du Groupe de la BAD est sollicité pour un second mandat. Le 23 décembre dernier, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a approuvé sa candidature. La décision a été annoncée à l’issue de la 56e Session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. « Compte tenu de la performance exceptionnelle d’Akinwumi Adesina au cours de son premier mandat en qualité de président de la Banque africaine de développement, la Conférence approuve sa candidature pour un second mandat », a déclaré la CEDEAO dans un communiqué publié après la réunion.
Engagé. Akinwumi Adesina est le huitième président élu du Groupe de la BAD. Il a été élu le 28 mai 2015 pour un mandat de cinq ans par le Conseil des gouverneurs de la Banque lors de ses Assemblées annuelles, à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Le même processus électoral s’y déroulera en 2020. Akinwumi Adesina est un économiste renommé, spécialiste du développement. Il a occupé plusieurs postes de haut niveau à l’échelle internationale, notamment au sein de la Fondation Rockefeller ; il a également été ministre nigérian de l’Agriculture et du Développement rural de 2011 à 2015, une carrière largement saluée pour les réformes qu’il a menées dans le secteur agricole. L’ancien ministre a apporté le même élan à la BAD, en faisant de l’agriculture l’un des domaines prioritaires de l’organisation. Durant son premier mandat à la présidence de la BAD, Akinwumi Adesina a réalisé deux visites officielles à Madagascar, au cours desquelles, il a souligné que la Grande-île de l’Océan Indien figure parmi les pays privilégiés par le Groupe de la BAD. D’ailleurs, il a adopté un enfant dans le sud de Madagascar, victime de malnutrition chronique, mais qui a l’ambition de devenir médecin et qui avance bien actuellement dans ses études, grâce au soutien du président du Groupe de la BAD.
Antsa R.