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vendredi, décembre 27, 2024
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Banque mondiale : Des financements à l’appui des politiques publiques de développement dans la lutte contre le Coronavirus

L’appui aux centres hospitaliers figure parmi les actions appuyées par la Banque mondiale.

Déjà fragile, le système de santé de Madagascar sera davantage mis  à rude épreuve par la pandémie du Coronavirus. Heureusement que les partenaires techniques et financiers continuent d’apporter leur soutien en mettant  rapidement des ressources pour combattre cette pandémie.

La Banque mondiale par exemple, a récemment approuvé  un financement à l’appui des politiques publiques de développement d’un montant de 100 millions de dollars. 

Soutien budgétaire général. D’après un document de la Banque mondiale intitulé : le rôle des financements à l’appui des politiques publiques de développement dans la lutte contre la pandémie, et la préservation du capital humain est très important.  Ce type de financement  apporte un soutien budgétaire général aux pays qui s’engagent dans des réformes. «À Madagascar, ces réformes  s’articulent autour de trois grands axes : des ressources humaines mieux formées dans les secteurs de l’éducation et de la santé, des ressources financières plus transparentes et prévisibles et, des garanties juridiques plus solides pour protéger les femmes et les enfants ». Et même si ce financement ne correspond pas à l’origine à la lutte contre le Covid-19, il est possible de l’adapter à cet effet. La lutte contre la pandémie du Covid-19 ne faisait pas partie des objectifs explicitement visés par cette opération. Néanmoins, celle-ci pourra permettre d’endiguer les régressions probables en matière de santé et d’éducation dans le pays, et de protéger les personnes les plus vulnérables.

Plusieurs manières. Avec les autorités nationales, la  Banque mondiale compte y parvenir de plusieurs manières. Il s’agit, en premier lieu d’élargir les filets de protection sociale afin de couvrir un plus grand nombre de personnes parmi les plus pauvres, et de soutenir ainsi celles qui subiront de plein fouet un ralentissement de l’économie. « L’une des principales réformes vise à étendre la couverture des filets sociaux du pays, en utilisant l’argent public (jusqu’à ce jour, ces programmes étaient financés par la Banque mondiale).On estime à 30 .000 le nombre de familles supplémentaires qui seront protégées grâce au nouveau financement de la Banque mondiale ». Le deuxième principe  consiste à   verser des fonds aux établissements de première ligne pour aider les cliniques sous-équipées à assurer des soins essentiels. « Les 3 000 cliniques de Madagascar disposent rarement de ressources suffisantes pour assurer un fonctionnement de base, bien que des fonds leur soient réservés dans le budget national. Le financement de la Banque mondiale appuie les réformes du secteur de la santé afin d’éliminer les goulets d’étranglement dans la transmission des fonds, de sorte que les établissements de première ligne disposent du budget nécessaire à leur fonctionnement ». Par ailleurs, un décaissement rapide de  l’aide budgétaire pour compenser les chocs macroéconomiques par un financement anticyclique est envisagé. L’augmentation des ressources publiques permettra de continuer à fournir des services essentiels pendant la crise, et d’acheter des produits d’urgence  comme les tests de dépistage du coronavirus, les respirateurs et autres fournitures.

Flexibilité. Contribution.  « Dans les contextes les plus développés, cela pourrait passer par la contribution. En somme, et comme le confirme la Banque mondiale,  « cette opération n’a pas été conçue pour répondre à la crise actuelle, mais elle offre la flexibilité nécessaire pour soutenir Madagascar pendant la pandémie ». Parmi les pistes de réflexion envisageables, il y a tout d’abord, la  possibilité de mettre en place des plans d’intervention en cas de pandémie, sectoriels ou globaux. «Les gouvernements du monde entier mettent en place des plans de lutte contre la pandémie, axés sur des politiques de dépistage, de gestion des cas, de quarantaine et d’autres mesures de sécurité publique. L’adoption et le déclenchement de ces plans pourraient faire partie des réformes soutenues à ce financement ». Il est également prévu l’adoption de  politiques qui étendent les filets de protection sociale pour accroître leur efficacité en cas de choc, notamment grâce à des programmes d’alimentation scolaire. « À Madagascar par exemple, les filets de sécurité seront un outil essentiel pour protéger les familles confrontées aux conséquences du coronavirus. Pour de nombreux enfants, l’école est synonyme, non seulement d’accès aux apprentissages, mais aussi d’apports nutritionnels. Il serait donc salutaire d’adopter des politiques de maintien ou d’extension de l’alimentation scolaire ». Les nouvelles technologies de communication pourront également être mises à négociation de services de données gratuits avec les sociétés de télécommunication, ou le libre accès à certains sites internet offrant des contenus pédagogiques. C’est notamment ce qui a été recommandé pour des pays d’Europe et d’Asie centrale. Pour les pays disposant de moins de ressources technologiques, il pourrait s’agir de mesures telles que de nouveaux programmes d’enseignement à la radio ou la diffusion de contenus éducatifs par la télévision nationale ».

Bref, il existe un certain nombre d’astuces qui permettent à la société de continuer à vivre malgré les effets négatifs du Coronavirus.

Recueillis par R.Edmond

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