
Le président de la République Andry Rajoelina s’est rendu samedi dernier à Ankilimalinike, dans le district de Tuléar II, pour une rencontre directe avec les populations locales concernées par le projet d’exploitation minière Base Toliara.
Andry Rajoelina a mis la main à la pâte. Il a fait le déplacement à Ankilimaliniky, commune concernée par le projet d’exploitation minière à Tuléar, pour parler avec la communauté locale. Accompagné d’une forte délégation, le chef de l’État a affirmé, samedi dernier, sa volonté de privilégier le dialogue, d’apporter des réponses concrètes aux inquiétudes des habitants et de rétablir un climat de confiance. En effet, une partie de la population locale a manifesté son opposition à l’opérationnalisation de ce projet minier dans leur commune.
Dès son discours d’ouverture, au stade d’Ankilimaliniky, Andry Rajoelina a expliqué sa démarche en affirmant qu’il était venu non seulement pour écouter, mais aussi pour dissiper les doutes et apporter des solutions. Il a rappelé que le projet Base Toliara, initié en 2006 mais suspendu en 2019 face aux contestations, ne pouvait reprendre que dans la transparence et dans le respect des intérêts de la population et de l’environnement. Il a insisté sur le fait qu’aucune exploitation minière d’envergure ne saurait se faire à Madagascar sans retombées positives concrètes pour le peuple.
Les négociations menées avec la société américaine reprenant le projet ont duré six ans. Elles ont permis, selon le président de la République, d’aboutir à des engagements fermes en faveur des communes concernées. Chaque année, 18 milliards d’ariary, soit environ 4 millions de dollars, seront alloués à des projets sociaux destinés aux populations locales. Base Toliara s’est également engagée à verser 180 millions de dollars de redevances fiscales par an, dont la répartition devra être validée par le Parlement, garantissant ainsi un contrôle démocratique.
Lors de cette rencontre, la parole a été donnée aux représentants des familles, aux associations locales, ainsi qu’aux figures de la contestation. Parmi eux, le colonel en retraite Fanapera, reconnu comme l’un des symboles de l’opposition au projet, a salué la venue du président et souligné que l’absence d’informations claires avait largement contribué aux tensions. Il a reconnu que des explications détaillées auraient pu apaiser les inquiétudes dès le départ.
Dialogue
Les interventions ont permis d’éclaircir de nombreux points. Le ministre des Mines, Olivier Herindrainy Rakotomalala, a notamment expliqué que seulement 6% du territoire seraient concernés par l’exploitation, que les nappes phréatiques utilisées pour l’agriculture et l’eau potable ne seront pas touchées, et que les ressources utilisées par la mine proviendront de forages spécifiques avec un système de recyclage de l’eau. Il a également affirmé que les zones de forêts et les baobabs, classés patrimoine naturel, resteront strictement protégés.
Les échanges francs ont contribué à apaiser les tensions. À l’issue de la rencontre, plusieurs représentants des habitants ont exprimé leur adhésion à une reprise du projet, à condition que les engagements soient tenus et que les retombées soient visibles. Le président de la République a promis de revenir sur place pour continuer le dialogue avec les autres communes impactées.
Par ailleurs, le chef de l’État a annoncé le lancement immédiat de plusieurs projets sociaux. Des écoles seront construites ou rénovées, des hôpitaux seront mis en place avec gratuité des soins pour les femmes enceintes et les personnes âgées. L’approvisionnement en eau potable sera renforcé, et des formations en agriculture et en élevage seront proposées aux jeunes.
Un comité local de supervision, composé de notables et de représentants de la population, sera mis en place pour suivre l’exécution des projets et contrôler l’utilisation des fonds.
Le couple présidentiel a profité de sa visite pour distribuer une aide alimentaire à 3 500 familles. Chaque foyer a reçu un sac de riz, un litre d’huile, un kilo de sucre, des légumes secs et une lampe solaire. Le président a précisé que cette aide n’est qu’un début et que d’autres actions sociales seront menées au fur et à mesure de l’avancement du projet.
Rija R.
Ils mentent sur toute la ligne à commencer par Rainilainga comme d’habitude et surtout ce petit K.. ministre des mines . Les risques sur la santé humaine avec la radioactivité , la contamination des eaux , les impacts sur l’écosystème et la gestion des déchets sont bien documentés .
Le ministre des mines est suffisamment intelligent et compétent pour donner son accord à un tel projet. Il s’est appuyé sur l’expertise d’autres sommités scientifiques pour prendre sa décision et engager sa responsabilité.
Citez-nous les noms de ces sommités scientifiques volomboasary . On n’accepte pas un poste de ministre dans un régime pourri avec Radomelina si on est intelligent !