
Le gouvernement américain affiche son soutien actif à ses investissements stratégiques à Madagascar, en particulier dans le secteur minier.
À travers la visite officielle de quatre jours de l’ambassadrice Claire Pierangelo dans la région Atsimo Andrefana, Washington intervient désormais au plus haut niveau diplomatique pour renforcer la légitimité du controversé projet Base Toliara, récemment acquis par la firme américaine Energy Fuels. Cette démarche revêt une signification importante et traduit une volonté claire de dissiper les tensions et les inquiétudes persistantes des communautés locales vis-à-vis de ce mégaprojet minier.
Depuis son lancement, le projet Base Toliara suscite une vive controverse. Mobilisations populaires, contestations environnementales ont jalonné son parcours. Pour y répondre, le gouvernement malgache a multiplié les déclarations apaisantes, assurant que le projet respecte les normes environnementales et sociales, et qu’il va générer des retombées économiques considérables pour la région. Le déplacement présidentiel à Toliara, il y a plusieurs semaines, avec une forte délégation gouvernementale, précédé d’une consultation élargie menée localement par le premier ministre et le ministre des Mines, témoigne de cette mobilisation étatique visant à crédibiliser le projet aux yeux des populations.
Mais c’est désormais la diplomatie américaine qui prend le relais en première ligne. En apportant son soutien explicite à Energy Fuels, explicité dans un communiqué qui a été relayé à la presse mardi dernier, l’ambassadrice américaine Claire Pierangelo a tenu à rassurer sur la conformité éthique et réglementaire de cette entreprise, affirmant qu’elle est soumise à des normes strictes de transparence et d’intégrité, aussi bien aux États-Unis qu’à Madagascar. Une manière de présenter ce projet non seulement comme économiquement porteur, mais aussi comme moralement et légalement encadré.
Opportuniste
Au-delà de la défense d’un investissement, la diplomate a mis en avant la promesse d’un partenariat élargi entre les États-Unis et Madagascar. Dans ses échanges avec les acteurs locaux notamment les autorités, entrepreneurs, universitaires et membres de la société civile, elle a insisté sur les bénéfices collatéraux que pourrait induire cette coopération. Des programmes d’éducation et de formation, des échanges internationaux, de l’appui à l’entrepreneuriat, la lutte contre la corruption, font figure de priorités dans ce partenariat avec la première puissance économique mondiale. Une tentative manifeste de réancrer le projet dans une dynamique de développement global plutôt que dans une logique purement opportuniste.
Cette offensive diplomatique de Washington, conjuguée à l’implication des autorités malgaches, s’inscrit, en effet, dans une stratégie de sécurisation des intérêts économiques américains dans un contexte géopolitique de plus en plus concurrentiel. À l’heure où les projets miniers à Madagascar sont scrutés de près par les populations et les ONG, il ne suffit plus d’invoquer la promesse de croissance. Il faut convaincre, expliquer, rassurer et démontrer. C’est précisément à cet exercice que s’est livrée l’ambassadrice américaine, dans une mission à la fois économique, politique et symbolique. Reste à savoir si cette mobilisation conjointe parviendra à éteindre les braises de la méfiance qui couvent encore dans les territoires concernés par le projet minier.
Rija R.
On appelle cela :Faire entrer le Diable dans le Bénitier !!!!
Où passent ces gens là, ils ne savent SEMER que SANG et LARMES. . J’en arrête là pour rester POLI !!!!!
TRUMP veut faire main basse sur les terres rares partout et ZELENSKY en Ukraine est sur le point aussi d’en faire les frais ! Les états unis feraient mieux de tenir tête à la Chine pour ce minerai stratégique . Heureusement l’Europe est plus lucide sur les risques d’exploitation sur l’environnement et la santé humaine en l’ interdisant sur son sol . Les BE KINTANA sont malheureusement au pays des Babakoto avec un grand Rainilainga à sa tête !
À tout seigneur,tout honneur.
Son excellence l’ambassadrice est en poste au pays bien avant l’investiture de Trump, – janvier 2025.
La voici embarquée dans une situation ardente devant une mission difficile pour la défense des intérêts de son pays, les USA.
dans cette exploitation minière.
Sans chercher à polémiquer ni à politiquer,
force est de reconnaître que le comportement et le soutien des membres du gouvernement américain aux chamboulements dans le monde et humainement parlant l’accompagnement des tueries à Gaza par Netanyahu interpellent et font beaucoup réfléchir pour savoir à quels vrais ou faux saints faudra – t’on se vouer?
Et si demain le carcan Trump muni de son oukase et le colonisateur Netanyahu avec ses déportations par soumission, forts de leur modus vivendi : zéro diplomatie, zéro droit international, zéro moralité et considération humanitaire , fiers de leur puissance de feu, venaient à décider de parachuter leurs ouailles dans un espace géopolitique ;
il y aura fort à faire pour distinguer l’ enfer du Pandémonium.
Noblesse,oblige! Patriotisme,oblige !
L’IA ne sert pas à grand chose pour la géopolitique ! L’humain l’emportera par ses appréciations objectives et factuelles . Un TROLL qui se prostitue pour le tyran se cassera la figure comme pantin avec ses masturbations verbales . On ne raisonne pas comme un HATERS s’agissant de la valse de nomination diplomatique au sein de l’administration américaine . Cette ambassadrice sert une nation et la politique du moment contrairement à la conception tyrannique de Rainilainga . Reste que TRUMP
est un pervers narcissique et a une obsession maladive sur les terres rares . Et ce ne sera pas cette représentante de l’oncle Sam qui va faire revenir les décisions outrageuses sur l’USAID , l’UNESCO et ….l’AGOA !