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vendredi, juillet 11, 2025
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Bâtiments publics : L’entretien et la réhabilitation, peu priorisés

Le bâtiment de « Paositra Malagasy » à Ambositra attend toujours d’être réhabilité. Photo Anastase.

Les nombreuses inaugurations de bâtiments publics qui se sont succédé un peu partout à travers toute l’Ile ces derniers temps n’ont pas laissé les observateurs de la vie nationale indifférents quant aux besoins d’entretenir et de réhabiliter ces propriétés de l’Etat afin de les faire durer dans le cadre même de la bonne gouvernance initiée par l’Etat. D’autant plus que l’on sait que ces infrastructures ont coûté cher aux contribuables et dont les impacts devront durer et se faire sentir continuellement.

Délabrement avancé. Mais malheureusement, force est de constater que l’entretien et la réhabilitation de ces bâtiments publics ne constituent pas une priorité pour l’Etat. La majorité des bâtiments administratifs créés après l’indépendance souffre  de ce défaut d’entretien et de réhabilitation, et sont dans un état de délabrement avancé pour certaines infrastructures. Ces bâtiments administratifs sont laissés presque à l’abandon, jusqu’à ce qu’ils deviennent inutilisables, comme c’est le cas dans le quartier administratif de Manakara-be, dans la région Fitovinany où de nombreux bâtiments administratifs qui, autrefois, ont fait la réputation de cette préfecture, qui ne sont actuellement que ruines semblables à des maisons hantées que personne n’ose approcher. Un « cimetière de bâtiments administratifs », qualifient certains observateurs avec un pincement au cœur et un sentiment de désolation à la vue de ces ruines.

Bénéfique. Si des mesures avaient été prises concrètement et périodiquement par l’Etat pour l’entretien et la réhabilitation de ces bâtiments administratifs, ces dernières décennies, l’initiative aurait été bénéfique dans la mesure où elle aurait permis au pays d’avancer et de créer d’autres infrastructures dans les localités qui en sont dépourvues. Comme ces enfants dans les fins fonds de la brousse qui, actuellement, continuent d’apprendre, assis à même le sol, à l’ombre d’un jujubier ou d’un manguier, faute d’établissement public. Il en est de même pour ces infrastructures de base (centres de santé de base, infrastructures agricoles, etc.) dont le pays a grandement besoin pour le bien- être de la population. Pour l’heure, les préoccupations sont de toute autre nature : les précampagnes d’une pléthore de candidats à la présidentielle qui promettent monts et merveilles pour faire avancer le pays. Pour ce qui est de la réelle volonté politique d’agir, on attendra.

Anastase

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