Ce qui s’est passé le 28 décembre à Amparafaravola n’aurait pas dû se produire si l’on tenait compte des efforts déployés par les autorités des forces de l’ordre depuis ces derniers temps. Des mesures de redressement et de sanction pour les indisciplinés ont été appliquées. Malgré tout, il y a toujours des réfractaires. Tel est le cas de ces militaires à Amparafaravola. Chargés de sécuriser un site d’exploitation minière à Ampasika Andrefana, ces militaires sont accusés d’avoir torturé des individus qui se sont introduits dans ces lieux sous leur surveillance. Selon les informations, ces militaires ne se sont pas contentés d’appréhender les suspects mais sont allés jusqu’à leur infliger des traitements inhumains. Ayant appris les faits qui se sont produits dans la carrière, les riverains se sont rendus sur place pour prendre la défense des malheureux. Les militaires ont alors battu en retraite. Durant leur fuite, ils ont ouvert le feu, ce qui a provoqué la mort d’un civil. Face à cette situation, l’Organisation Mixte de Conception (OMC) dans la région Alaotra Mangoro a déjà ouvert une enquête. Des mesures ont déjà été prises par le Ministère de la Défense Nationale pour identifier les autorités responsables de ces bavures. Selon les dernières informations, le chef de corps du RM3 a déjà été évincé de son poste. On attend encore les résultats de l’enquête.
T.M / Yv Sam