S’il y a un homme qui fait la fierté du beach soccer malgache c’est bien Hachim Ben dont la réputation n’est plus à faire tant il a fait parler de lui depuis sa première coupe du monde d’Italie en 2011.
Hachim Ben continue d’enfiler les Coupes du Monde de beach soccer où il excelle comme l’attestent les deux finales qu’il a dirigées d’une main de maître au Bahamas en 2017 et au Paraguay en 2019. De là à dire qu’il reste un des meilleurs sifflets de cette discipline, le pas est vite franchi surtout si on ajoute à son palmarès les autres World Cup dont en Italie en 2011, Tahiti en 2013, Portugal en 2015 et Russie en 2021. Une riche expérience qui le rend indispensable lors des championnats d’Afrique. Il est d’ailleurs au Mozambique actuellement sans doute pour officier à la énième finale de sa carrière. Sauf si les Barea accèdent à la finale, précise-t-il avec le sourire.
Un sourire qui en dit long car pour lui, Madagascar a toutes les cartes en main pour décrocher un second titre continental même en se trouvant dans ce qu’il appelle un groupe de la mort avec le Sénégal, l’Egypte et l’Ouganda. Il faut préciser encore Hachim que les Barea gagnent leur premier match de ce samedi contre l’Egypte pour ensuite confirmer cette victoire dimanche contre l’Ouganda. Le match contre le Sénégal serait ensuite considéré comme une petite finale sinon un vrai test pour vérifier si oui ou non les protégés de Solofo Ramarolahy se sentent de taille pour aller au bout.
Un avis qui a tout son poids car Hachim connaît du bout des doigts toutes les grandes nations du beach soccer. Il affirme d’ailleurs à l’heure actuelle que la Russie reste le leader mondial incontesté et qu’il fallait une sérieuse préparation s’étalant sur une année entière pour espérer faire jeu égal avec les Russes. Sur le plan individuel, Hachim reconnaît que Del (Enidiel) et Ymelda ont leur place dans des grands clubs européens pour peu qu’on se pense sur leur cas.
Pour revenir sur la longévité de sa carrière, il affirme qu’il est également un arbitre national de football à onze où il jouit aussi d’une notoriété certaine et que ses décisions sont très rarement contestées. Il sanctionne en effet le sourire aux lèvres comme le font tous les grands noms de l’arbitrage à l’instar de cet icône Pierluigi Colina. Un modèle pour Hachim Ben.
Clément RABARY