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mercredi, mai 14, 2025
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Beach soccer :  « Madagascar touche le fond », confie Solofo Ramarolahy

L’entraîneur des Barea Beach Soccer, Solofo Ramarolahy.

La situation du beach soccer à Madagascar est devenue intenable. Cette discipline est en train de disparaître de la circulation au point de faire ressortir de son silence l’ancien entraîneur national, Tsiavahana Solofo Ramarolahy. Ce dernier se confie avec une certaine amertume au cours d’une interview.

Midi Madagasikara : Le beach soccer a disparu de la circulation. Vous avez une explication ?

Solofo Ramarolahy : « L’explication en est malheureusement bien simple: il n’y a plus personne pour s’occuper de cette discipline. Pire, le beach soccer est le grand oublié de la conférence nationale de janvier dernier alors qu’il y a une commission en charge de cette discipline au sein de la FMF. Le dernier match de beach soccer à Madagascar remonte au mois de mai 2019, à Mahajanga, avec les membres des Barea au sein d’une nouvelle équipe du nom de Gasikara Beach Soccer contre une sélection réunionnaise conduite par Barrabé. On a dû utiliser ce nouveau nom car il s’agit d’une initiative qui ne vient pas de la fédération. Nos joueurs ont gagné par 5 à 0. »

Midi Madagasikara: En évoquant le nom de Barrabé, qu’avez-vous en mémoire ?

S.R. :  » Claude Barrabé laisse pour moi le souvenir d’un grand homme qui s’est investi énormément pour les Barea, autant pour les joueurs qu’à l’encadrement technique. Personnellement, j’ai beaucoup appris avec lui. Il ne faut pas oublier que cet instructeur de la fédération internationale avait permis aux Barea de se préparer à la Réunion et à Marseille juste avant le Mondial au Portugal.  »

Midi : Ce championnat du monde au Portugal est peut-être à oublier pour vous ?

S.R. : «  C’était une expérience très enrichissante. Et si les résultats ne suivaient pas, c’est parce que nous étions dans un groupe difficile avec la Russie, championne du monde, mais aussi le Tahiti, le finaliste contre le Portugal. Mais au-delà de cet échec, je retiens surtout notre titre de champion d’Afrique 2015 aux Seychelles et les promesses non tenues comme quoi tous les joueurs qui n’ont pas de travail vont intégrer la fonction publique. C’était dur pour ces joueurs dont la majorité était là depuis 2011 quand nous avons échoué en demi-finale face au Maroc. »

Midi : Vous avez des propositions pour sauver ce qui peut encore l’être ?

S.R.: « Le beach soccer malgache a du potentiel. Aujourd’hui, je regrette que mes joueurs ne soient pas parvenus à faire comme les Sénégalais qui jouent en ce moment en Allemagne, en Russie et en Ukraine alors qu’en valeur pure, les Del, Ymelda et Dada sont au même niveau, voire plus. Mais tout n’est peut-être pas perdu si on décide de remettre nos pendules à l’heure en organisant des championnats jeunes et seniors dans chaque ligue pour ensuite tenir un sommet national où le vainqueur disputera le championnat d’Afrique des clubs. »

Propos recueillis par Clément RABARY

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