Plusieurs dizaines de victimes ont été enregistrées. Les vérifications sont en cours, selon le ministère de tutelle.
Le bilan provisoire fait état d’une soixantaine de victimes, selon une source locale dans le district de Befotaka, région Atsimo-Atsinanana. Pourtant, une autre source d’évoquer que cette «maladie ravageuse» a provoqué à peu près 30 décès. Mais ces sources de souligner qu’il pourrait s’agir de la peste, vu le nombre des victimes. En effet, l’éloignement géographique du lieu où se produit l’incident rend difficile la vérification de ce fait. Même le ministère de la Santé publique n’est pas encore en mesure de vérifier s’il s’agit de la peste, ou non. Néanmoins, une source auprès de ce ministère de confirmer que l’équipe de riposte et de surveillance épidémiologique, avec celle de l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) ont été déjà envoyées sur les lieux pour voir de près la situation, depuis quelques jours. Et ces équipes vont rester pendant environ 10 jours dans ce district pour appuyer celles qui sont déjà sur place. Principales missions: circonscrire l’épidémie et soigner tous les malades.
Environ 10%. En fait, selon toujours nos sources, il faut au moins deux jours de marche à pied pour arriver à l’endroit exact où est apparue cette maladie ravageuse. De ce fait, la source auprès du ministère de tutelle de dire que l’acquisition des informations vraies ne pourrait avoir lieu que ce jour, dans l’après-midi. Avant de souligner au même passage que Befotaka est une zone non-pesteuse. « D’ailleurs, nous étions sur le point de dire que le taux de prévalence de la peste a fortement baissé cette année, aux alentours de 10%. Ce qui allait devenir une sorte de victoire pour nous. Mais avec ces nouvelles donnes, la situation pourrait changer », confie cette source. Peste ou non, presque tous nos interlocuteurs sur place n’ont pas manqué de confirmer qu’il y a eu des morts. C’est seulement leur nombre qui reste à vérifier. En tout cas, dans le cas où il s’agirait de la peste, les détails seront rapportés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Arnaud R.
