Attaque. Deux chinois ont été violemment agressés par un groupe de malfaiteurs jeudi près de Toyota Rasseta Behoririka aux alentours de 16 heures. Les deux victimes, un homme et une femme, se trouvaient quand les faits se sont déroulés, alors qu’elles marchaient. Un groupe d’hommes armés a d’abord interpellé les victimes. Ils ont pointé leur arme sur eux. L’homme a tenté de s’interposer contre les malfrats. Il a été roué de coups par les voleurs. Ensuite, les malfaiteurs ont tiré sur lui, son pronostic vital n’est pas engagé. Les malfaiteurs ont immédiatement pris la fuite après avoir dérobé le sac de la dame. C’était à ce moment que les victimes ont appelé les secours. « Cette agression a duré quelques secondes avec un acharnement hallucinant sur le monsieur. On aurait dit un film d’action», a expliqué un marchand près des lieux. « L’action a été rapide, on n’a pas eu le temps d’aider les victimes, en plus, on ne peut rien contre ces hommes armés… », a-t-il ajouté. Touché par balle et grièvement blessé, le chinois a été tout de suite transporté à l’hôpital. Avisées des faits, les forces de l’ordre se sont rendues sur les lieux. Une enquête a été ouverte et les suspects sont recherchés. Ce n’est pas la première fois que des chinois sont visés par des attaques à Behoririka où vivent de nombreux chinois. Dans les quartiers de Behoririka et du centre-ville pullulent des boutiques chinois. « Les commerçants asiatiques sont toujours ciblés par les criminels. Les malfaiteurs sont notamment persuadés que les membres de la communauté chinoise sont riches et qu’ils portent de fortes sommes en liquide sur eux », raconte une source policière. Pour autant, le sentiment d’insécurité qui règne dans la communauté chinoise ne date pas d’hier.
Yv Sam