Ce qui s’est passé le 28 mai dans le district de BetiokyAtsimo dans la région AtsimoAndrefana confirmerait la déclaration du vice-président de l’association FITIBA (Firaisankinan’nyTerak’Ibara), Paolo Solonavalona lors de la rencontre avec la presse vendredi dernier. A cette occasion, ce vice-président représentant les natifs d’Ibara dans la région Anosy a fermement critiqué l’opération menée par les forces de l’ordre consistant à ramasser les armes tenues par les civils ces derniers temps. Une opération qui entre dans le cadre de la convetion internationale dont l’objectif est de limiter la propagation illégale des armes en Afrique. Une mesure que ce vice-président estime ne pas du tout répondre à la réalité malgache. Pour lui, cette mesure rend les paysans faibles et n’arrivent plus à se défendre. «Ce n’est pas juste de désarmer ces paysans qui s’exposent toujours aux risques des attaques de dahalo », dit-il. Etant donné que les forces de l’ordre n’arrivent même pas jusqu’ici à assurer la sécurité de tout le territoire national. Ce qui fait que ces petits peuples de la brousse sont obligés de se défendre en se servant de ceux qu’ils disposent. Agissant de cette manière, les gens de la brousse mettent leur vie en péril pour se protéger. Tel est le cas du fokonolona du fokontany de Soarano, commune rurale Fenoandala, district betiokyAtsimo le 28 mai dernier. Ce jour-là vers 14 heures, trois dahalo ont attaqué le domicile d’un particulier pour dérober un fusil de chasse de simplex de calibre 16. Alertés cet acte, des membres dufokonolona sont partis à la poursuite des malfaiteurs sans attentendre les forces de l’ordre. Un accrochage armé entre les fugitifs et les poursuivants a eu lieu durant lequel deux bandits ont été abattus et un autre a été appréhendé vivant.Les membres du fokonolona ont pu affronter ces assaillants parce qu’ils sont armés. Ils ont également pu récupérer le fusil volé. Mais le problème est de savoir si les armes utilisés par les fokonolona et celle qui était volée et récupérée des mains des dahalo n’ont pas de problème vis-à-vis de la loi en vigueur. Cette question se pose du fait que l’enquête sur cette affaire devrait être orientée dans ce sens. Dans le cas contraire, ces armes pourraient être saisies et détruites. Cette pratique n’est pas juste, déclare Paolo Solonavalona. Ube déclaration qui s’avère souhaiter déjà la prise en considération de cas de ces villageois. Pour éviter ce genre d’injustice, il sollicite les autorités concernées d’encourager les personnes qui tediennent des armes àrégulariser leur situation vis-à-vis de la législation en vigueur.
T.M.