La trilogie de la lutte contre la corruption repose sur l’Education, la Prévention et l’Application de la loi (investigation). Dans le cadre de ses activités d’Education, le Bureau Indépendant Anti-Corruption (BIANCO) n’a de cesse de marteler, depuis son existence, que pour réussir dans cette lutte, il serait judicieux de considérer l’insertion de la dimension anti-corruption dans le cursus scolaire, cela depuis l’éducation de base, dans l’objectif de former un individu non seulement compétent mais aussi et surtout intègre ; d’ailleurs conformément à la nouvelle loi 2016-020 sur la LCC en son article 8 : « Il est inséré dans les programmes scolaires un curriculum de formation et d’éducation sur la LCC depuis l’enseignement primaire à l’enseignement secondaire ».
Eradiquer la corruption. L’atelier de validation des modules anti-corruption dans le programme scolaire qui a débuté, hier pour une durée de deux jours va dans ce sens pour asseoir la vision « vers une génération sans corruption ». Cette initiative est, d’une part, considérée comme solution à long terme pour éradiquer la corruption et, d’autre part, a contribué à la réinstauration de l’éthique malgache basée sur la sagesse traditionnelle : « Aina, Fanahy, Fihavanana » si l’on se réfère au modèle éducatif des autres pays comme le Vietnam, l’île Maurice…
Recueillis par Dominique R.