Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a réitéré sa détermination à assurer à bon escient la gestion transparente des élections hier à Alarobia, lors d’un point de presse qu’il a tenu. En gros, il a affiché sa grande satisfaction et reconnu en même temps les efforts qui restent à conjuguer.
Positif. « La Ceni confirme sa vision stratégique de beaucoup travailler pour avoir une gouvernance électorale crédible et démocratique, elle réitère ses engagements d’assurer la concertation et la transparence, faire tout son possible pour que les élections à venir seront transparentes, crédibles et acceptées par le grand nombre », a-t-il affirmé. Effectivement, tous les partis politiques mais surtout l’ensemble des citoyens ont tous les yeux braqués sur la Ceni et la jugeront certainement. D’ailleurs, sur la confiance que ces premiers lui accordent (ou non), Hery Rakotomanana est confiant en espérant que les efforts conjugués auront des résultats palpables. « Je n’affirmerai pas qu’il s’agit de garanties, mais plutôt d’efforts », a-t-il esquissé avant de continuer qu’ « ils sont orientés sur trois points : cette large préparation de 2 ans à l’avance, les grands efforts en matière de transparence et d’échanges avec tous les acteurs et enfin le renforcement de capacité de tous ceux qui sont concernés par les élections ». Par ailleurs, la question relative au guichet unique qui permet de faciliter l’inscription sur la liste électorale a également été abordée. Elle suit plusieurs étapes. D’après Hery Rakotomanana, « c’est un processus horizontal dont le jugement supplétif d’actes de naissance figure à l’extrême gauche. Puis il y a l’inscription sur le registre d’état civil. Vient ensuite la délivrance de la carte d’identité nationale. Et enfin, le processus s’achève par l’inscription sur les listes électorales », a indiqué le président de la Ceni. Notons que toujours d’après lui, « c’est un projet d’ores et déjà validé par le gouvernement, mais n’attend plus que le financement ».
Aina Bovel
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