On dirait que la brigade des accidents (BAC) de la police nationale au commissariat central de Tsaralalàna a beaucoup travaillé durant les quatre mois de confinement dans la Capitale. Hier, ce service a publié le bilan de ses interventions depuis le 23 mars jusqu’au 26 juillet. Durant cette période, les statistiques font état de 89 accidents de la circulation (motos, bicyclettes, et tous véhicules confondus). Il a été dénombré que 22 étaient mortels avec 26 morts et 67 accidents corporels. Pour ces derniers, 48 conducteurs, 21 passagers, et 30 piétons ont été blessés. Représentant environ une moyenne de 22 cas par mois, ces chiffres sont impressionnants si l’on se réfère au contexte qui a prévalu durant cette période où l’on a assisté à la restriction de la circulation sur presque tous les axes de la Capitale. Les usagers de routes auraient profité de cette situation pour ne pas respecter le code de la route car, dans la plupart des cas, l’imprudence des conducteurs et le non-respect du code de la route étaient à l’origine de ces drames. Imprudence car les statistiques mettent en évidence l’existence de 27 cas d’accidents causés par la conduite en état d’ivresse et qui ont blessé quatre piétons dont deux ont succombé à leurs blessures, huit chauffards et trois passagers. Le cas de problème technique est également évoqué mais cela ne devrait pas constituer une raison valable car les services de visite technique existant dans la Capitale n’ont pas fermé leurs portes pendant cette période. Les statistiques révèlent également le cas de ces six voitures administratives accidentées. La publication de ce bilan devrait éveiller l’attention des conducteurs, ainsi que celle du grand public.
T.M.