C’est à Nosy Faly, une île riche en histoire que la délégation de la Communication et de la Culture, les chefs services, ainsi que le premier responsable ont dressé un bilan, les 6 et 7 juillet derniers. Jusqu’ici, le résultat s’avère positif. Les efforts ont porté leurs fruits.
Cela fait trois mois que Fabio Tinogny a exercé la fonction de directeur régional de la Communication et de la Culture de la Région Diana. Sans vouloir exagérer, il a su tenir la barre contre vents et marées.
Les actions menées par la DRCC-DIANA ont été un véritable défi. Dans le domaine de la communication, des améliorations de la qualité d’information, renforcement de compétences des journalistes locaux, équipement des stations radio et télévision sur toute la région ont été réalisées. À Antsiranana, par exemple, les antennes secouées par le cyclone Gamane sont désormais opérationnelles. En outre, le département a toujours mis en exergue la tradition, les mœurs. Ces trois dernières années, la grande maison de la Communication et de la Culture Banja a été dépoussiérée, et a hébergé diverses activités à savoir la sortie de promotion des mpikabary, les compétitions slam-poésie, théâtres, conférences…
Par ailleurs, Fabio Tinogny et son équipe comptent augmenter davantage le niveau. « Il nous faut une stratégie de travail. Nous avons résolu les problèmes techniques. À présent, la délégation de chaque localité peut communiquer. La connexion est fluide. Cela dit, long est le parcours que nous allons emprunter. Cela exige de la rigueur… Ma sincère gratitude au gouvernement de m’avoir accordé sa confiance », a-t-il soutenu.
Bien entendu, des perspectives ont été également discutées en vue de perfectionner le secteur. « La communication et la culture vont de pair. Si la première est bien transmise, la suivante sera florissante. Donc, cette interdépendance nous emmènera vers la visibilité », poursuit le directeur.
Faut-il dire que cet homme a soulevé toute une montagne pour concrétiser son rêve ? Force est de constater que la DRCC-DIANA d’antan, n’est plus celle qu’elle est aujourd’hui. À sa détermination, s’accompagne des techniciens dévoués ainsi que le soutien du raiamandreny Père Serge Andriampanjava. Ceci confirme le célèbre dicton, « Le jeune court vite, mais l’ancien connaît le chemin ».
Oui, long sera l’itinéraire. Mais, à cœur vaillant, rien n’est impossible.
Iss Heridiny
