La préservation de la biodiversité nécessite la contribution de différents acteurs et doit être menée au bénéfice des communautés locales, selon le programme Varuna. À travers ses projets, celui-ci mène des actions de sensibilisation et de renforcement de capacité.
Il faut renforcer le dialogue entre la Science et la Société. C’est dans cette optique que les deux projets « Varuna – Science de la Durabilité » et « Varuna – Living Forest » ont tenu un atelier de « co-construction de leurs activités ». C’était les 13 et 14 juin derniers à l’Hôtel Colbert Antaninarenina, durant lequel, les participants ont tenu des séances de concertation, suivies d’une séance de présentation et de restitution organisée le 15 juin. D’après leurs promoteurs, ces projets sont pilotés par l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) et le CIRAD, et sont menés conjointement avec les partenaires scientifiques malagasy, notamment au sein de l’Université d’Antananarivo. Ces deux projets visent à renforcer le dialogue entre la Science et la Société au sujet de la gestion de la biodiversité au niveau de la région Océan Indien.
Diversifiés. Selon les explications, les actions des deux projets sont menées à travers différents outils spécifiques, si l’on ne cite que les laboratoires vivants territoriaux, l’exposition itinérante, les dispositifs vidéos e-Pop, les réunions d’échange et de partage avec les décideurs, les influenceurs et les médias, la création de supports pédagogiques numériques, etc. D’après les responsables du Programme, la mobilisation de ces outils s’appuie sur les résultats et les acquis de la recherche scientifique et privilégie les initiatives qui recherchent des solutions pour l’avenir. À noter que les deux projets sont des composantes du Programme Varuna, qui consiste à encourager la contribution à la recherche aux dialogues de politiques publiques et citoyens. Parmi les nombreuses actions du Programme figure la lutte contre l’érosion de la biodiversité du sud-ouest de l’Océan Indien. Des actions, qui sont menées au bénéfice des habitants locaux, selon les présentations faites durant les deux jours de concertation à Antaninarenina.
Antsa R.