« Les ressources naturelles garantissent notre vie, et doivent êtres protégées, conservées et gérées correctement« . C’est ce qu’a notamment déclaré la ministre de l’Environnement et du développement durable, Vahinala Baomiavotse Raharinirina, dans son allocution marquant la Journée internationale de la biodiversité, le 22 mai dernier. Une occasion également pour la ministre de rappeler que la Grande île figure parmi les 10 “Hotspots” de la biodiversité mondiale, avec ses énormes richesses caractérisées par l’existence de nombreuses espèces endémiques. En effet, en matière de biodiversité, Madagascar fait partie des plus importants et des plus intéressants, notamment du fait de son fort taux d’endémisme aussi bien sur les espèces animales que végétales. L’île-continent possède environ 15 000 espèces de plantes dont 83% sont endémiques. De plus, 61% des oiseaux, 92% des reptiles, 99% des amphibiens et 100% des lémuriens ne se retrouvent nulle part dans le monde qu’à Madagascar.
La ministre de l’Environnement et du développement durable a également indiqué que « malgré les progrès technologiques, la vie humaine dépend beaucoup de la nature ». Une manière d’expliquer que l’heure est maintenant à la réflexion pour rechercher des solutions afin de transformer ces richesses naturelles en opportunités économiques. Madagascar a cet avantage de disposer d’une multitude d’espèces uniques dans les différents écosystèmes, lesquelles peuvent être utilisées pour le développement économique, notamment dans le secteur du tourisme. Les opportunités médicales ne sont pas non plus négligeables. On peut notamment citer l’utilisation de la plante « Artemisia » dans la prévention et le traitement de la maladie Covid-19, ou encore les plantes comme le “Mandravasarotra”, le “Vahona”, le “Talapetraka”, le “Beroberoka” comme composantes des médicaments, des parfums et des produits de beauté.
R.Edmond.