Le clash entre Donald Trump et Volodimir Zelensky qui s’est produit vendredi dernier a quelque peu éclipsé la situation dramatique qui règne au Proche-Orient. La deuxième phase de la trêve entre Israël et le Hamas n’a pas été effective. Sa réalisation a été bloquée par Israël qui a posé ses conditions aux Palestiniens. L’état hébreu, pour ce faire, a empêché l’entrée de l’aide humanitaire vitale pour la population dans Gaza. C’est un tollé international qui a accueilli cette mesure injustifiée et meurtrière. Les demandes de levée de cette interdiction sont venues de tous les horizons.
Blocage de la deuxième phase de la trêve
La deuxième phase de la trêve entre le Hamas et Israël devait débuter dimanche 02 mars. Les Palestiniens voulaient qu’elle soit effective, mais Israël a exigé la prolongation du cessez-le feu de la première phase jusqu’en avril, entrainant le refus catégorique de la partie adverse. L’état hébreu a donc décidé de bloquer l’entrée de l’aide humanitaire dans Gaza. Les protestations ont été unanimes, ce refus de l’Etat hébreu condamne la population de l’enclave à la famine. Les condamnations ont cependant été adressées aux deux côtés. L’Union européenne a dit qu’elle critiquait le refus du Hamas de ne pas vouloir cette extension du cessez-le-feu, mais dans le même temps elle n’acceptait pas l’attitude d’Israël et son refus de laisser passer les convois d’aide humanitaire. Le SG de la Fédération Internationale de la Croix Rouge a affirmé qu’il était vital de maintenir le cessez-le-feu et l’aide humanitaire. La Jordanie et le Qatar ont averti que l’attitude d’Israël risquait de faire exploser la situation dans le territoire de Gaza. L’Etat hébreu s’est inspiré d’un plan de paix proposé par Donald Trump. Le Premier ministre n’a pas manqué de remercier le président américain de l’envoi d’armes à son pays. Nul ne sait comment vont évoluer les événements alors que le chef du gouvernement israélien se sent maintenant en position de force.
Patrice RABE