
Elles font forte impression, à chacune de leur prestation, ici ou sous d’autres cieux. A Rio de Jainero, les jeunes femmes de la Bloco-Malagasy ont impressionné. Et ce n’est qu’un début car il leur reste encore deux autres grandes villes à sillonner.
La finale du Mondial de Football à Rio de Janeiro ? Le groupe Bloco Malagasy de l’ONG Bel Avenir y a été. Arrivés à Rio de Janeiro après une semaine passée à Recife (nord-est du Brésil), les membres de cette formation hors du commun s’apprêtent à faire parler d’eux. Depuis leur arrivée, elles n’ont pas chômé. Elles ont tout de suite investi les scènes. Plus de 5 000 personnes ont assisté à leurs prestations. Elles ont été épatées par la qualité du spectacle qu’elles ont offert. Après cet échauffement, le groupe de percussions afro-brésiliennes de la ville de Tuléar a participé, samedi denier, au Fifa Fan Fest dans le quartier de Copacabana avant le match opposant le Brésil aux Pays-Bas. Hier, alors que le monde entier est tourné vers le Brésil, la Bloco Malagasy a participé à la grande fête organisée dans les rues de Rio de Janeiro. Issues en majorité de zones défavorisées de Tuléar (sud-est de Madagascar), ces jeunes filles de la Bloco Malagasy, grâce à leur talent, leur énergie et leurs sourires, ont largement surpassé les attentes de leurs institutions hôtes et du public brésilien lors de leurs prestations. Elles tiennent le rôle d’ambassadrices de leur pays en se produisant au sein d’organisations comme l’Alliance Française, l’Institut Cervantes, le Musée Paço do Frevo, the Fundaçao Joaquin Nabuco qui mettent en avant la culture en faveur des échanges et des débats. Après les célébrations à Rio de Janeiro, les artistes du groupe Bloco Malagasy continueront de faire résonner leurs tambours dans les villes de Salvador de Bahia et Sao Paulo, où d’autres rencontres et échanges avec des groupes de batucada les attendent.
Mahetsaka