Jamais deux sans trois. C’était au tour de Nivo Zo Randriatahiana de rajouter deux autres breloques en bronze pour Madagascar au championnat du monde de bodybuilding en Ouzbékistan. La Tamatavienne a délivré, hier, une belle prestation et a obtenu les troisièmes meilleures notes des jurys chez les dames. Elle a raflé deux médailles de bronze, à savoir dans la catégorie des plus de 40 ans d’une part et dans celle des moins de 165cm d’autre part. Au total, les athlètes malgaches ont reçu quatre médailles dont deux d’argent et deux de bronze. Pour Bigman de Madagascar, il aurait dû monter à la plus haute marche du podium si l’Etat avait apporté sa part d’eau au moulin, selon ses explications. Le multiple champion de Madagascar a raté de peu le titre de champion du monde. « Pourtant, on remercie le directeur technique national, qui nous a bien encadré », a-t-il fait savoir. Quant à Joseph Andriatsilavina alias Tsilah Kely, après la première journée infructueuse, le médaillé de bronze du championnat du monde 2018 n’arrivait pas encore à renouer avec son titre à l’issue de la journée d’hier. « On ne sait plus comment exprimer notre joie d’avoir eu ces bons résultats. Nous sommes très contents de toujours porter haut l’honneur de notre pays. Je remercie spécialement les athlètes qui ont utilisé tout leur moyen pour pouvoir aller à ce stade », a ajouté le président de la fédération malgache du bodybuilding, Vernier Georgii.
Manjato Razafy
