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jeudi, août 21, 2025
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Bois de rose : La Primature interpelle l’Assemblée nationale

L’un va montrer à l’autre de quel bois il se chauffe.
L’un va montrer à l’autre de quel bois il se chauffe.

Si la crise entre le Président de la République et l’Assemblée nationale a été plus ou moins désamorcée par la rencontre entre les deux chefs d’Institution, en revanche, la tension remonte d’un cran entre Mahazoarivo et Tsimbazaza.

Intérêts puissants. Dans un communiqué que nous citons texto, avec les points et virgules ainsi que les minuscules et majuscules, la Direction de la Communication de la Primature de faire savoir que « ce lundi 22 juin 2015, l’Assemblée Nationale a ajournée l’adoption du projet de loi n°013/2015 du 20 mai 2015 portant création de la « Chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose et/ou de bois d’ébène » et répression des infractions relatives aux Bois de rose et bois d’Ebène ». La Primature de demander « Où se trouve-t-elle la bonne volonté de mettre fin au trafic illégal du bois de rose ? Et où par contre résident les intérêts puissants qui veulent continuer à s’enrichir indûment au détriment de Madagascar et des Malgaches ».

Raisons techniques. Le président de l’Assemblée nationale Jean Max Rakotomamonjy d’expliquer qu’ « il ne s’agit point de blocage mais d’ajournement pour des raisons techniques ».  Et ce, en réponse à la Primature qui rappelle notamment que « les partenaires Techniques et Financiers ont déjà engagés des sommes importantes depuis des années dans le domaine non seulement de la gouvernance forestière mais aussi pour la protection de la biodiversité ».

Questions. Force est de constater que les rôles sont inversés si l’on se réfère à l’article 102 alinéa 1er de la Constitution qui prévoit que « les moyens d’information du Parlement à l’égard de l’action gouvernementale sont la question orale, la question  écrite, l’interpellation et la commission d’enquête ». Dans le cas présent, c’est le gouvernement qui interpelle et pose des questions écrites à l’Assemblée nationale. Quid du pacte de responsabilité préconisé par la HCC ?

R. O

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