Plusieurs semaines après l’attentat qui a eu lieu au Stade de Mahamasina le soir de la fête nationale le 26 juin ayant trois morts et des dizaines de blessés, les enquêteurs ont privilégié une piste, plus précisement, celle de la fabrication de bombes artisanales. On apprend que deux ressortissants chinois seraient trempés dans cet acte de barbarie ainsi que huit Malgaches dont une femme. Les autorités ont donc procédé à l’interpellation de ces deux étrangers. Après enquêtes et recoupements, ces deux individus ont été placés sous mandat de dépôt à la Maison de Force de Tsiafahy depuis le 11 juillet dernier, selon des sources proches des forces de l’ordre. Les mêmes sources de préciser qu’ils sont employés dans une société de travaux piblics. Par ailleurs, huit autres personnes, des nationaux sont fortement impliqués dans cette affaire. Sept hommes qui se trouvent actuellement à Tsiafahy et une femme, qui elle, est placée en détention préventive à Antanimora. Pour les observateurs, l’arrestation de ces dix personnes mettrait-elle un terme aux enquêtes relatives à cet attentat qui a fait couler beaucoup d’encre ? Pour les uns, le dossier est loin d’être clos. Plusieurs jours après Mahamasina, des individus ont été interpellés à Ambolonkandrina et à Ivato. Ils étaient en possession des engins hautement dangereux qui ne devraient pas se trouver entre les mains de civils. Et selon les informations, malgré ces incarcérations, les forces de l’ordre sont toujours sur le pied de guerre.
recueillis par r.s.