La commune rurale de Bongatsara, dans le district d’Antananarivo-Atsimondrano, a été le théâtre d’un grave acte de banditisme dans la nuit du lundi 3 mars. Ce jour-là, à 23 h 15, la brigade de la gendarmerie d’Andoharanofotsy a été informée qu’une attaque à main armée s’était produite dans le fokontany d’Ambohibao, au sein de la commune susmentionnée. L’alerte a été donnée par un habitant affirmant avoir entendu des coups de feu près de chez lui.
Sitôt informés, des éléments de la gendarmerie se sont immédiatement rendus sur place pour intervenir. À leur arrivée, ils ont trouvé plusieurs habitants en état de panique, certains soufflant dans des sifflets d’alerte. Les forces de l’ordre ont constaté que deux maisons situées dans une même enceinte clôturée avaient été attaquées par un groupe de bandits. Plusieurs objets de valeur ont été dérobés. Une personne a été blessée après avoir été frappée à la main avec une pierre lancée par les assaillants. Toutefois, son état de santé n’inspire pas d’inquiétude après avoir reçu les premiers soins d’urgence.
Les témoignages des victimes indiquent que l’attaque a été perpétrée par une douzaine d’individus, agissant à visage découvert et armés d’un pistolet artisanal, de couteaux et de barres à pince. À 23 h, les assaillants ont commencé par lancer des pierres et donner des coups de pied dans la porte de la première maison. Après avoir forcé la serrure, ils ont pénétré à l’intérieur et ont volé un téléviseur à écran plat de 32 pouces, trois téléphones portables, un amplificateur, un ordinateur portable et une somme de 20 000 ariary.
Le même scénario s’est reproduit dans la deuxième maison, où les malfaiteurs ont emporté un téléphone portable Android et 300 000 ariary.
Il est à noter que les maisons attaquées sont situées dans une zone basse, où la couverture téléphonique est faible, ce qui a empêché les habitants de passer des appels à l’aide. Ce n’est qu’après la fuite des bandits qu’ils ont pu alerter leurs voisins en criant.
T.M.
