
Comme chaque année, le Consulat de Madagascar n’a pas oublié les soldats « gasy » dont les restes sont ensevelis sous le sol girondin.
« Rakoto Mort pour la France – 20 mars 1918 ». C’est un des nombreux soldats malgaches enterrés au carré militaire des Pins Francs de Bordeaux- Caudéran et à l’ossuaire militaire du cimetière Saint-Bris de Villeneuve d’Ornon Gironde. Le Consulat de Madagascar à Bordeaux leur a rendu hommage à l’occasion de la commémoration de l’armistice du 11 novembre. Et à laquelle s’est associée la diaspora malgache établie dans la région bordelaise. Côté Français, on a vu l’ancienne ministre et députée de la Gironde, Michèle Delaunay ; le sous-préfet Simon Bertoux ; le conseiller municipal délégué à la mairie de Bordeaux, Alain Dupouy. Sans oublier les différentes associations qui oeuvrent pour Madagascar.
Histoire commune. Tous les discours prononcés lors de cette cérémonie du souvenir – marquée par le traditionnel dépôt de gerbe – ont souligné que « la paix est fragile ». Et ce, comme l’a fait remarquer le président français François Hollande à Notre-Dame-de-Lorette où il a inauguré « l’anneau de la Mémoire » qui est un mémorial dédié aux centaines de milliers de soldats issus de différents pays tombés sur le champ de bataille dans le Nord-Pas-de-Calais au cours de la Première Guerre Mondiale. Accent a été mis sur la nécessité de transmettre la mémoire de cette « guerre atroce » aux jeunes générations. Un devoir de mémoire mis également en exergue à Bordeaux où il était particulièrement question des relations entre Madagascar et la France qui ont une longue histoire commune. En témoignent ces soldats malgaches morts pour l’ancienne mère patrie.
R. O