
Bien que le « ZAMI » ou « Zanak’Ambanivolo MIvoatra » ne soit pas encore un parti politique, il est actif sur l’échiquier politique national. En effet, après avoir mené des actions de développement auprès des paysans du district de Betafo, les membres du « ZAMI » se sont donnés rendez-vous samedi dernier à Ilafy pour la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux du Nouvel An. Une occasion pour son président national Botozaza Pierrot de s’exprimer sur la situation politique du moment. « Quand on est confronté à une situation difficile comme le cas de notre pays actuellement, la solution, c’est de faire preuve d’un véritable patriotisme. C’est pour cette raison qu’on a créé l’association « ZAMI ». Notre objectif est de participer activement au développement du pays. Ensemble, nous devons tous prendre nos responsabilités. Sans la participation de tous, il n’y aura ni identité, ni dignité. Je lance aujourd’hui un appel à tout un chacun, à ceux ou celles qui pensent à l’avenir de notre pays à marcher ensemble avec nous. Il est temps d’effectuer notre devoir de citoyen », a-t-il déclaré.
Realpolitik. Visiblement, l’ancien vice-premier ministre prône un real politik. Une politique qui n’est pas fondée sur des spéculations ou des mensonges, mais une politique qui part du quotidien de la majorité des 25 millions des Malgaches. « La majorité des Malgaches vit dans le monde rural. Raison pour laquelle le « ZAMI » focalise ses actions dans les campagnes. Des actions ont été déjà réalisées en faveur de ces Malgaches qui vivent dans le monde rural », a-t-il rappelé. A noter que l’association « Zanak’Ambanivolo MIvoatra » est actuellement implantée dans tous les coins de l’île. Sa branche de la région de Sofia sera incessamment inaugurée. En tout cas, force est de constater que Botozaza Pierrot reste fidèle à sa ligne politique : agir pour l’intérêt national et rien que l’intérêt national. « Si demain, le « ZAMI » devient un parti politique, il agira toujours pour cet intérêt national, et non pour servir une idéologie politique qui n’est pas favorable au développement de notre pays », a précisé Botozaza Pierrot.
R. Eugène