Ayant brillé par son silence ces derniers temps, le vice-premier ministre en charge de l’Economie et de l’Industrie Botozaza Pierrot a été présent hier au Coliseum lors du meeting de « Faradoboka » du candidat Jean Louis Robinson. Interrogé par des journalistes sur la suite de l’événement après le scrutin présidentiel du 20 décembre, il n’a pas caché ses inquiétudes. Botozaza Pierrot pense que seules les dialogues et la concertation doivent guider les acteurs politiques de notre pays afin de créer un climat favorable à l’apaisement et au développement. « En jetant un regard rétrospectif, nous sommes appelés à tirer des leçons du pas et des erreurs qui ont jalonné notre parcours et retardé notre marche vers la paix, le progrès et la prospérité. », souligne-t-il. Avant d’ajouter : « Je mesure l’impatience des Malgaches et leur soif de voir leurs conditions de vie s’améliorer le plus rapidement possible après les élections. »
Confiance des bailleurs de fonds. Selon le vice-premier ministre en charge de l’Economie et de l’Industrie, il faut reconquérir la confiance des bailleurs de fonds autour de la stratégie de réduction de la pauvreté qui doit être reconnue comme l’axe central de toutes les interventions. « Il faut également conforter la stabilité macroéconomique et promouvoir la croissance économique. Cette stabilité et cette croissance constituent les meilleurs moyens d’affronter les défis de la paix et de la lutte contre la pauvreté. Cela nous permettra de créer des opportunités pour le secteur privé qui reste toujours la principale force motrice de la croissance. », affirme-t-il. Pour le vice-premier ministre Botozaza Pierrot, le moment est venu pour nous de prendre l’engagement de nous consacrer à servir notre pays et la population. « Le moment n’est plus aux critiques mesquines et dévastatrices, pas plus qu’il n’est à la rancune. Nous devrons agir ensemble pour combattre et mettre fin à la pauvreté et à l’ignorance ; construire une Nation prospère, démocratique et progressiste, ainsi qu’à créer des institutions sociales, économiques et politiques qui assureront la justice et une vie épanouie à tous les Malgaches. Elles assureront également la protection de l’Etat de droit par un système judiciaire impartial, intègre et indépendant. », estime-t-il. A noter que le vice-premier ministre en charge de l’Economie et de l’Industrie fait partie de ces politiciens qui ne versent pas dans l’extrémisme pour régler la crise qui a trop duré à Madagascar.
Recueillis par RAJAOFERA Eugène