Une cinquantaine d’acteurs économiques de nationalité malgache opèrent actuellement sur ce marché.
Mercantile Exchange (MEX) est pionnier dans le domaine de la mise en place d’un marché boursier, notamment la bourse de commerce à Madagascar. « Opérationnelle depuis avril 2013, c’est une plate-forme technologique pour les investisseurs qui veulent minimiser les risques de leurs investissements sur le marché », a expliqué Dipendra Kumar Khatiwada, le nouveau directeur exécutif de MEX Madagascar, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier à son siège à Antsahavola.
Transactions virtuelles. Notons qu’une cinquantaine d’acteurs économiques nationaux dont trente « traders » et une vingtaine de courtiers opèrent actuellement sur ce marché boursier. Des produits phares comme les métaux précieux tels que l’or et l’argent ainsi que les produits de rente dont, entre autres, le cacao, le sucre et le café et enfin le pétrole brut, constituent les matières premières cotées en bourse de commerce. « Pour l’heure, aucune livraison physique n’a eu lieu à l’échéance des contrats car cela nécessite un système d’entreposage à mettre en place et gérer par une tierce personne. Les transactions se font ainsi de manière virtuelle », a fait savoir Dipendra Kumar Khatiwada. Les « traders » qui sont composés des investisseurs sur le marché et des détenteurs physiques de produits comme les opérateurs agricoles ou les exploitants miniers. Les premiers utilisent le système mis en place par MEX Madagascar afin de connaître l’évolution des prix des produits cotés en bourse. Ce qui leur permettra ensuite d’acheter ou de vendre au moment propice. Les seconds s’en servent également afin de se couvrir les risques par rapport aux fluctuations des prix des matières premières sur le marché.
Capital requis. Il faut savoir que MEX Madagascar offre actuellement dix neuf contrats différents disponibles sur la plate-forme. De nouveaux contrats viennent également d’être négociés afin de réduire les risques d’investissement pour le grand public. On peut citer, entre autres, des contrats d’1 kg d’or, de 30 kg d’argent, de 5 tonnes de café et de 250 barils de pétrole brut. Pour être courtier, le partenaire de MEX pour développer ce marché boursier, il suffit d’avoir un certain niveau de compétence tout en payant les frais d’adhésion à hauteur de 5 millions d’Ariary. Par contre, les « traders » passent via les courtiers pour accéder au marché. Il faut qu’ils aient un capital requis pour pouvoir investir sur le marché, a-t-on conclu.
Navalona R.