Le paiement des arriérés de droits d’inscription et des allocations de logement continue mais d’une façon… tardive.
Des dettes qui s’amoncellent pour l’Etat malagasy à propos de la prise en charge des étudiants boursiers malagasy à l’étranger. C’est pour cela que les derniers envois d’étudiants dans les pays d’accueil datent de 2011-2012, à en croire les responsables de la Conabex (Commission nationale des bourses extérieures). Cependant, les problèmes financiers de ces étudiants à l’étranger ne sont pas pour autant réglés, bien que bon nombre d’entre eux ont quand même pu achever leurs études malgré l’absence des appuis financiers de l’Etat malagasy. « Les dettes impayées concernent les droits d’inscription et les frais de scolarité. Mais il faut dire que la plupart des pays d’accueil sont tolérants », confient ces responsables au niveau de la Conabex. Mais il a été affirmé que le gouvernement malagasy s’efforce de s’acquitter de ces dettes, pas à pas.
Clandestins. Mais la question est de savoir si réellement, l’Etat malagasy n’a plus envoyé d’autres étudiants à l’étranger, ou est-ce que c’est seulement un effet d’annonce. Car faut-il oublier que c’est l’existence de ces clandestins qui aggrave les problèmes financiers de ceux qui sont sur place par voie légale. Quoi qu’il en soit, il a été affirmé que ce sont les étudiants malgaches en Chine qui affichent le plus de dettes par rapport à ceux des autres pays étrangers.
Arnaud R.