Le problème du transport urbain ne semble pas devoir sortir de l’impasse où il se trouve actuellement. Les négociations qui ont eu lieu n’ont pas réussi à débloquer une situation où chaque camp campe fermement sur ses positions. Les autorités qui veulent appliquer un tarif qui ménage le porte-monnaie des usagers ne sont pas suivies par les transporteurs refusant de perdre de l’argent. La détermination de certains propriétaires de taxis-be est inébranlable et on a l’impression que le clash est inévitable.
Bras de fer engagé entre autorités et taxis-be
Le prix de 600 ariary fixé par le président de la République est, disent les membres de la FMA, une des associations de propriétaires de coopérative, difficilement tenable car les pertes engrangées sont immenses. Certains taxis-be ont suivi la règle fixée mardi dernier, mais les autres, après des discussions âpres, se sont convenus d’appliquer un tarif de 800 ariary. Les autorités ont décidé de réagir et ont affirmé qu’elles séviraient contre ceux qui ne respecteraient pas les accords conclus à Iavoloha, mardi dernier. Les sanctions ont été brandies et elles risquent d’aboutir à une entrée en fourrière des véhicules et à un retrait des licences. De nouvelles discussions ont été entamées et 700 ariary a été fixé. Mais le FMA n’a pas voulu céder et maintient ses 800 ariary. C’est le cas des taxis-be de certaines lignes. Des tensions ont commencé à apparaître avec les usagers qui se sentent lésés et qui ne peuvent pas eux-aussi débourser plus que ne leur permet leur budget. Le délai de grâce accordé par les autorités expirait hier soir et les contrôles vont avoir lieu dès ce matin. Les sanctions vont tomber et l’emploi de la force aura lieu. Mais les récalcitrants disent qu’ils ne céderont pas et qu’ils préfèrent ne pas faire rouler leurs véhicules. L’issue de ce bras de fer est improbable et on espère que la violence ne sera pas utilisée.
Patrice RABE
Un président omniscient , courant deci , delà , se mêlant de tout et de rien de sa compétence vraie . Faut-il choisir la couleur d’une tinette publique ? …Prezida ! Où donc est passé le médiatique ministre de la consommation ?
Enfin , Y-a-t-il une seule chose qui fonctionne bien à Madagascar ?
Un République bananière conjuguant mauvaise gouvernance , populisme et corruption !