
D’après les dispositions constitutionnelles, les parlementaires se réuniront pour la session budgétaire pendant 60 jours à partir du troisième mardi du mois d’Octobre. Ce qui fait que cette deuxième session commencera la semaine prochaine, le 18 octobre. L’année dernière, la loi de finances rectificative a prévu la baisse des dépenses de fonctionnement. Pour cette année, le projet de loi de finances 2017, d’après le Collectif des Citoyens et des Organisations citoyennes (CCOC), « sera déposé au Parlement le 31 Octobre au plus tard ». Sur le sujet, le KMF/CNOE, un élément de la société civile tient à apporter quelques précisions. « Le budget de l’Etat devrait correspondre aux conditions que requiert le développement et évite de servir les intérêts des parlementaires », a confié la secrétaire générale de l’organisation, Raharison Malala Patricia.
Relégué. Si le chef de l’Etat, Hery Rajaonarimampianina, s’est réjoui à Maintirano des réalisations effectuées sur le plan social, le KMF/CNOE reste sceptique quant aux efforts conjugués. « Le social est au plus bas à Madagascar et ce n’est pas étonnant si l’on est face à plusieurs foyers de tension », a toujours expliqué la SG. Pour illustrer ses dires, elle s’est référée aux diverses manifestations syndicales et a également soulevé le cas des sans-abri qui, d’après elle, « reflète l’extrême pauvreté dans laquelle vit Madagascar ». De ce fait, le KMF/CNOE lance un appel à toutes les autorités étatiques « à qui le peuple a confié le pouvoir » à « mettre en œuvre volontairement et de bonne foi les résolutions issues de telle ou telle concertation ; autrement cela ne mérite pas d’avoir lieu ». Enfin, pour renforcer son leitmotiv, le KMF/CNOE estime que « le développement devrait impacter sur le social donc il serait impératif de le considérer ».
Aina Bovel