Mardi dernier, des cambrioleurs sont entrés dans la maison d’un officier supérieur à Ambohimangakely. Les voleurs ont profité de l’absence du propriétaire pour commettre leur méfait. Ils y sont entrés par effraction et ont dérobé des objets de valeur ainsi qu’une raboteuse. Le propriétaire se rendant compte que sa maison avait été dévalisée a déposé une plainte contre X. Simultanément, la victime a demandé à deux de ses employés de faire un tour au marché d’Anosibe au cas où les objets volés se trouvaient chez des brocanteurs. Ses intuitions étaient bonnes et deux machines perdues pendant le cambriolage ont été trouvées sur les lieux. Le commerçant a été arrêté pour complicité et recel du vol. Au moment de l’enquête, un individu a appelé la victime pour demander un arrangement, mais il a refusé . Étonnant, samedi, les complices du délit ont bénéficié d’une liberté provisoire. Ébahie, la victime se demande pourquoi le receleur peut être libre alors que le recel d’un vol est un délit puni par la loi. Le vendeur a non seulement pris possession et vendu un bien issu d’un vol, il a aussi tiré profit de la machine volée dans la maison du colonel. Face à l’insécurité à Antananarivo, miser sur la prévention est une mesure efficace à considérer. Dans la plupart des cas, le mode opératoire des cambrioleurs est le même. Ils opèrent lorsque les habitants des lieux sont absents, au travail ou occupés ailleurs. Le cambriolage est l’un des principaux délits dans les agglomérations. Selon un responsable des forces de l’ordre, « la police effectue régulièrement des patrouilles dans les zones exposées afin d’éviter que des cambriolages ne surviennent, en plus des contrôles des véhicules ou personnes suspectes ».
Yv Sam