La vente des masques de protection respiratoire ou cache-bouche devient un marché noir. Et ce sont certaines pharmacies elles-mêmes qui en ont profité face à la demande qui a monté en flèche en l’espace de quelques jours dans la Capitale dans le but de se protéger contre l’épidémie de la peste pulmonaire. Une ruée vers l’achat de ces masques de protection respiratoire a été ainsi observée dans toutes les pharmacies. Mais la plupart d’entre elles ont eu un épuisement de stock durant la journée d’hier. « Nous avons commandé. Et la livraison était prévue vers 15 heures mais notre fournisseur a désisté au dernier moment en refusant d’honorer notre commande, et ce, faute de stock disponible, selon ses dires », a expliqué un pharmacien à tous ses clients qui sont rentrés bredouilles hier. Par contre, une autre pharmacie dirigée par un ressortissant étranger a encore pu vendre des masques à bouche hier vers 16 heures. Mais le prix d’une boîte de 50 pièces a atteint les 35 000 Ariary, soit 700 Ariary l’unité contre 6 900 Ariary la boîte de 40 pièces, soit à peu près 172 Ariary l’unité dans une simple boutique.
Spéculation. D’autres pharmacies, qui ont encore un stock limité, n’ont plus voulu vendre ces masques de protection respiratoire en boîte ou en grande quantité pour éviter la spéculation. Et la pièce s’aquiert ainsi à 500 Ariary. Il faut savoir que ce masque à bouche était vendu à 200 Ariary au début. Suite à une longue queue des acheteurs auprès de ces officines, le prix de l’unité s’est tout d’un coup envolé, en passant à 400 Ariary et atteignant ensuite les 700 Ariary, et ce, en l’espace d’une seule journée. En dépit de tout cela, certains acheteurs n’ont pas pu en acquérir après une longue file d’attente étant donné que le stock est soi-disant épuisé. Par ailleurs, l’utilisation d’un masque ne doit pas dépasser les 8 heures. C’est fortement préconisé en cas de réunion dans un endroit clos ou dans l’autobus. Mais il faut faire attention, le port d’un masque de protection respiratoire est inefficace si c’est mal ajusté, a-t-on appris.
Navalona R.