Une communication aux allures environnementales se tiendra samedi au Musée de la Photographie à Anjohy à partir de 8h. Ce sera avec Richard Ranarivony. « Avant le XIXè siècle, le rapport de l’homme à la forêt était contrôlé, équilibré et harmonieux. La sacralité de la forêt, les traditions et les mythes permettaient d’éviter les coupes aberrantes d’arbres et les feux de forêt. La forêt jouait à la fois un rôle nourricier et protecteur. En Imerina, les souverains successifs ont tenté de laisser à celle-ci la possibilité de se régénérer. Mais le poids de la démographie et les besoins économiques ont brisé cet équilibre. La forêt passe du statut de « Général – forteresse » au statut de victime. Aujourd’hui, les rôles sont inversés : le citoyen est appelé à faire le nécessaire pour la protéger. Tel que le redoutait Andrianampoinimerina à la fin du XVIIIè siècle, nous marchons vers une disparition complète et irrémédiable de la forêt ».
Recueillis par Maminirina Rado