« Tissage : fondement d’un idéal social et sens des motifs », le prochain thème du café-histoire au Musée de la Photo Anjohy, le 17 juin à partir de 10h, sera présenté par Hemerson Andrianetrazafy. S’il se qualifie ou est qualifié de travailleur indépendant de l’art, cet intellectuel, historien de l’art, enseignant-formateur, poète, peintre, musicien… c’est parce qu’il possède une connaissance fine de l’art et l’expression picturaux malgaches. Le public s’attend déjà à une historiographie des motifs du tissu ou de la « soierie » à Madagascar. Ce que le pays a de commun, c’est que tous les groupes humains ou géographiques, et quelque part socio–économiques et politiques, donnaient une signification aux motifs. Néanmoins, la diversité de ces significations est aussi un écho au rapport avec la Nature. Puisque la coloration a souvent été tirée de matières naturelles. Il faut souligner que la tradition du tissu remonte à plus de 3 millénaires en Chine. À Madagascar, la technique a été établie déjà bien avant la colonisation. Le tissage à Madagascar existe depuis des siècles. Quelque part, le tissu traditionnel est un témoin de l’une des origines des Malgaches, l’Asie. De plus, des contacts civilisationnels existent depuis les temps très anciens.
Maminirina Rado