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mardi, juillet 8, 2025
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Caisse d’Epargne de Madagascar : Aucun contrat avec le groupe SIPROMAD

La Caisse d’Epargne de Madagascar n’est pas autorisée à prêter des fonds à des particuliers et des entreprises.
La Caisse d’Epargne de Madagascar n’est pas autorisée à prêter des fonds à des particuliers et des entreprises.

Conformément à son statut, La Caisse d’Epargne de Madagascar (CEM) a le droit de participer aux marchés financiers.

Promotion de l´épargne individuelle et éducation à l´épargne ; mise à disposition du public, sans distinction de classes sociales d´une gamme de services financiers ; contribution au développement économique et social du pays et enfin et non des moindres : participation aux marchés financiers. Voilà les principales missions de la CEM, qui contrairement aux banques primaires, n’a cependant pas un statut d’établissement de crédit.

Contrôle. « La Caisse d’Epargne de Madagascar n’est pas autorisée à octroyer du crédit » nous a expliqué d’ailleurs un responsable de cette société anonyme à participation majoritaire de l’Etat. En tant que telle, la CEM est d’ailleurs régie par la loi sur les sociétés commerciales dont on connaît l’extrême rigueur en matière de contrôle. D’ailleurs la CEM figure parmi les sociétés, disposant d’un bilan de plus de 100 millions d’ariary et qui doivent, à ce titre, être soumise au contrôle de 2 commissaires au compte. En tout cas, le bilan clôturé au 31 décembre 2013 de la CEM est largement bénéficiaire. « Le compte 2013 est déjà audité et approuvé par l’Assemblée Générale » a d’ailleurs précisé notre interlocuteur, qui se réjouit ainsi du fait que la CEM est en bonne santé financière. La CEM est capable de satisfaire à toutes les demandes de la clientèle, du moment que ces demandes sont conformes aux attributions de la société » selon toujours ce technicien de la CEM.

Marché obligataire. Une manière en somme de faire entendre que la CEM n’est pas autorisée à accorder des prêts, même pour ces petits déposants et encore moins pour une grande entreprise. Par contre, la participation à des marchés financiers relève de la compétence de la CEM. Et c’est d’ailleurs, à ce titre qu’elle a participé au marché obligataire qui fait actuellement l’objet de polémique dans le domaine médiatique. En effet, en vertu d’une autorisation en bonne et due forme de la Banque Centrale, la SIPROMAD a émis des titres obligataires d’un montant d’environ 33 milliards d’ariary. Et ce, par le truchement de la BGFI Bank qui fait office de banque intermédiaire, dans cette transaction de marché obligataire qui est tout à fait courant dans les autres pays, mais qui est encore à ses premiers pas à Madagascar.   Justement, il se trouve que la CEM a repris une grande partie de ces titres obligataires. Plus exactement pour une valeur de 31 milliards d’ariary. Selon ce responsable, la CEM, en tant que souscripteur des titres obligataires émis, a ainsi procédé à un placement de ses ressources, en espérant en tirer profit. En tout cas, l’analyse de la Banque centrale atteste qu’il s’agit d’un placement qui n’est pas à risque. A noter que la Caisse d’Epargne réalise dans son fonctionnement un certain nombre de placements qui lui sont rentables.

R.Edmond.

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