Une dizaine de jours après le cambriolage chez les parents de Andry Rajoelina, les enquêteurs privilégient leurs recherches sur le propriétaire de la carte d’identité trouvée dans la maison des victimes. Une vraie CI trouvée dans la maison des victimes avec un faux badge de la Jirama. On apprend que cet individu reste introuvable pour le moment. Selon des sources proches des forces de l’ordre, il a tout bonnement pris la fuite. Et les mêmes sources d’indiquer que ce présumé auteur principal réside du côté d’Ambohidratrimo. Lors d’une descente effectuée chez lui, les éléments de la gendarmerie sont rentrés bredouilles. Par ailleurs, après ces longues journées d’enquête, recoupement après recoupement, les 750g à 800g de bijoux en or n’ont pas encore été récupérés. Les propriétaires précisent que des parures, véritables œuvres d’art, sont difficiles à écouler. C’est sans connaître le savoir-faire des trafiquants et les acheteurs potentiels installés sur les marchés parallèles des « mividy volamena ».
Le 30 novembre dernier, des individus armés ont cambriolé le domicile des parents de l’ancien président de la Transition Andry Rajoelina. Ce jour-là, les propriétaires n’étaient pas chez eux. Les brigands ont sonné au portail. Ils se sont présentés comme des employés de la Jirama venus faire un relevé du compteur, badge et carte d’identité en mains. Introduits dans la maison, ils ont commencé à tabasser les deux gardiens à coups de marteaux, selon les informations recueillies ce jour-là. Après les avoir neutralisés, les quatre individus ont mis sens dessus dessous toutes les chambres pour s’approprier d’une somme de 2 millions d’ariary et les bijoux en or appartenant à la famille depuis plusieurs années. Alertés par le voisinage, les propriétaires accoururent pour constater cet acte de banditisme. Les gendarmes d’Ambohibao Antehiroka étaient également arrivés en un temps record. Les victimes sont, comme tout citoyen, la cible d’acte de banditisme face à cette recrudescence de l’insécurité qui s’installe dangereusement dans le pays. Ce cambriolage à Ambohibao n’a rien à voir avec la politique.
Et dix jours après, les deux gardiens sont toujours à l’hôpital. L’un a été opéré à la tête.
r.s.
