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jeudi, juin 26, 2025
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Camp Sibon Guy : Un patrimoine militaire

LA BASE Navale malgache de nos jours

Le commandant supérieur des Forces armées françaises dans la Zone Sud Ouest de l’Océan Indien (FAZSOI), le général Laurent Cluzel et l’ambassadeur de France à Madagascar se sont rendus à Diego-Suarez, pour visiter la Base navale malgache, Camp Guy Sibon. Le but est de renforcer les relations militaires entre Madagascar et la France.

En effet, cette relation est centenaire, la construction de la base remonte au début du XXème siècle, alors que la ville de Diégo était la vitrine française.

Diégo-Suarez, située sur un promontoire au sud de la baie éponyme, érigée en commune par un arrêté du 13 février 1897, est une ancienne municipalité. Port de commerce et base navale, centre commercial et industriel d’une superficie d’environ 4 100 hectares, la ville est construite suivant un damier régulier qui domine la rade. Bien que la baie communique avec l’océan sur la côte orientale de la ville-est, sa région fait géographiquement partie des pays de l’ouest malgache. La voie de communication  principale, qui relie  le centre à l’intérieur, dessert en effet les régions d’Ambilobe et d’Ambanja.  Diégo-Suarez est le seul port malgache, en dehors de Toamasina, à posséder un quai en eau profonde. Toutefois, pendant la période de la colonisation, le quai existant de 120 mètres de long est insuffisant et est contraint à maintenir parallèlement tout le matériel exigé pour les rades foraines, soit au total 27 chalands, totalisant 2 760 tonnes. Selon Marcel Blosset, « la rade de Diégo-Suarez, une des plus belles et des plus vastes du globe, est reliée à la haute mer par une passe assez large de 700 mètres et assez profonde de 40 mètres, pour qu’aucun embouteillage ne soit à craindre. Cette passe aboutit au carrefour de plusieurs baies, qui s’enfoncent profondément dans la terre. Et l’une d’entre elles, à plus de 9 km de la passe, peut offrir aux grands navires une surface utilisable de 8 km2, avec une profondeur minimale de 10 mètres. » Le port d’Antsiranana a un atout. En 1938, son trafic portuaire s’est élevé à 111 535 tonnes. Ensuite, même si la ville a été un mini-théâtre de la Seconde Guerre mondiale en 1945, le trafic a augmenté de 125 000 tonnes. Les installations portuaires, dans les années 50, ont permis de travailler sur quatre navires à la fois, dont un à quai, avec un trafic possible de 1 000 tonnes par jour. La compagnie maritime de l’Afrique-orientale a également assuré la manutention des marchandises sur le port d’Antsiranana. Ses infrastructures lui ont permis une activité accrue.

D’après Jao Alphonse, ancien navigateur, « grace à son port, la ville d’Antsiranana a connu une modernisation au début des années 1950 ». En effet, elle attire des migrants venant des autres régions de Madagascar et d’autres pays comme les Comores, le Yémen, et Djibouti. Les infrastructures sont construites, le quart de la ville a  accès à l’électricité et la ville connaît un essor économique fulgurant dans les années 1960.

Iss Heridiny

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