Il est bien difficile de se trouver en dehors du cercle de ceux qu’on appelle à tort ou raison « favoris de l’élection présidentielle ». Les petits candidats ont beaucoup de peine à se faire remarquer par les électeurs car ils ont pris beaucoup de retard sur ces poids lourds de la politique. Malgré la qualité des idées qu’ils ont l’intention de défendre, ils ont peu de chance d’être entendus car ils ont pris beaucoup de retard sur le plan de la communication. Ils ne peuvent pas combler, hélas, le retard pris sur ceux qui font la course en tête avant le début officiel de la campagne électorale
Campagne électorale : Une affaire de communication, mais aussi de moyens
Parmi les candidats à l’élection présidentielle, il y a des vieux routiers de la politique, mais aussi des hommes neufs qui n’ont pas participé à la mauvaise gestion des affaires de l’Etat. Ces derniers ne tiennent pas le discours convenu de ceux qui ont été au pouvoir, et promettent de redresser une situation peu reluisante. Ils ont décidé de parler aux citoyens sans user d’artifices de communication. Mais ils n’ont pas les moyens de leurs adversaires pour se faire entendre. Une campagne électorale est menée par une équipe de spécialistes épaulant le candidat et le conseillant. Elle nécessite de gros moyens financiers pour qu’elle soit faite dans les normes. D’ores et déjà, certains sont arrivés à poser leurs jalons. L’avance prise est notoire et ils ont certainement l’intention de la conforter. Cependant, les arguments qu’ils avancent ne sont pas décisifs et ils pourraient ne pas être suffisants si la contradiction leur était apportée de manière résolue. Mais ceux qui sont capables de le faire ne disposent pas des outils nécessaires à cette fin. Cette élection présidentielle se jouera donc entre des politiciens disposant d’une surface financière importante et ne permettra pas l’émergence d’hommes et de femmes aux idées novatrices, mais disposant de moyens limités.
Patrice RABE